Un vieil homme se promène à cheval dans les restes du monde après une catastrophe dont nous n'apprendrons l'origine que rétrospectivement à la fin du roman.
Ses rencontres sont narrées à travers une focalisation omnisciente, chronologiquement et en alternance avec l'évolution du héros dans les restes du monde ce qui permet que de constater la déliquescence moral et physique des derniers être humains.
On suit d'abord la survie d'une famille dans un quotidien où l'eau est rationnée et les derniers animaux traqués puis la situation dans plusieurs lieux à des années d'intervalle. Dernières errances à Paris, retour inespéré et miraculeux des règles pour une femme qui tient furieusement à tomber enceinte (mon passage préféré je l'avoue par son côté désespéré qui m'a rappelé le film Les Fils de l'homme), un homme térré dans une cave 6 ans après la catastrophe, des hommes se raccrochant à l'Area 167, une base de données de musique située dans une base militaire encerclée par les cyclones et les dinosaures, ou encore un homme qui se réveille dans un hôpital de ladite base et à qui la mémoire revient peu à peu.
Mais deux scientifiques se réveillent dans l'espace: quel avenir? la femme enceinte a-t-elle pu atteindre son objectif?
J'avoue m'être intéressée à ce roman car je suis particulièrement cliente des romans post-apocalyptique et que l'argument me rappelais la reprise de ses droits par la nature développé dans l'essai scientifique de vulgarisation Homo Disparitus paru il y 3 ans.
J'ai particulièrement apprécié l'idée que l'auteur n'explique qu'à la fin du roman la nature du cataclysme et se concentre plutôt sur l'aspect extinction de la race humaine du côté plus quotidien et humain et donc très réaliste.
site officiel de l'auteur
Jean-Pierre Andrevon, Éditions Pocket sf, mai 2010.
2 commentaires:
euh andrevon éminent scientifique
lui qui depuis 40 ans est un incontournable de la sf française
c'est un joke ou j'ai raté une marche
depuis ses débuts dans fiction en 1968
amicalement
jean pierre frey
en effet après vérification il se révèle que j'ai mal lu un article qui lui était consacré donc je retire.
Merci pour la rectification!
ça fait plaisir les lecteurs attentifs!
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