La première publication de la jeune maison d'édition Ad Astra est un mélange de roman d'aventures de flibusterie et d'espionnage intergalactique pétrie de haute technologie.
En 1666 l'apprenti pirate Yoran Le Goff débarque à Basse-Terre afin de retrouver un assassin qui lui a déjà coulé un navire dans l'espace. Il devra non seulement se fondre dans le paysage et respecter correctement les us et coutumes de la micro-société des pirates mais aussi survivre assez longtemps pour retrouver l'affreux personnage. Des flash-backs expliquent progressivement le passé du héros, narrateur omniscient de l'histoire ce qui amène un côté immersif supplémentaire, ainsi que son origine intergalactique.
Pour atteindre son objectif il est aidé par le commandement de son navire intergalactique par des interfaces qui apparaissent en temps nécessaire devant lui et des espions drones supposés lui servir d'œils espions.
Le tour de force de Laurent Whale est de recréer les us, coutumes et langage des pirates tout en amenant un certain humour bien décalé (les drones espions ne sont pas vraiment efficaces et mettent plus le héros en danger qu'autre chose par exemple). Ce ton m'a rappelé avec nostalgie le duo complice de la série Code Quamtum teinté d'un petit côté MMORPG.
Laurent Whale, Éditions Ad Astra, juillet 2010.
Les éditions Ad Astra seront présentent à la rentrée des petits éditeurs de sf le 11 septembre aux Buttes Chaumont avec Griffe d'encre, Malpertuis, Actu SF, Mille saisons et bien d'autres.
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