Ceci est le premier roman de Marie-Lé Camille. J’ai découvert cette auteure avec sa nouvelles «La fée du miroir », issue de l’anthologie « Fées dans la ville », et que j’avais bien apprécié.
A travers ces presque 400 pages, on suit une troupe de jeunes gens capables de voyager dans le temps ; ou plus exactement, de créer des mondes parallèles, appelés « possibilités », aux dates qu’ils souhaitent. Ici, nulle machine à remonter le temps. Chamanisme, drogues et danses sont les méthodes utilisées par nos voyageurs, initiées par Raya (qui illustre la couverture, j’imagine). C’est là un des points fort de ce roman, l’originalité du scénario. Ici, nulle machine à remonter dans le temps, nulle considérations scientifiques. On retourne aux sources d’un temps ancien, celui des chamans ouvrant les « portes de la perception ». Le groupe d’amis a mis en place une société de voyance et « prédit » l’avenir à des clients de cette façon. Cela leur permet de vivre, certes, mais aussi d’assouvir ce besoin vital de « voyager ». Seulement voilà, l’armée est à leurs trousses…
Un autre point très positif est la fluidité de la lecture. Les 400 pages défilent sans que l’on s’en rende compte. Le scénario est très bien ficelé ; que ce soit au niveau des « voyages » eux-mêmes, des différentes époques, des personnalités rencontrées, ou de l’armée et de son fonctionnement. On suit avec grand intérêt les voyageurs. Les personnages deviennent attachants et l’on craint, lors des voyages, des non-retours de ceux-ci.
Enfin, autre point fort du roman, les voyages évidemment. On découvre 1926, sa mode, sa façon de vivre, puis 2032 et ses nouvelles technologies. Le tout, alterné avec des retour sur « la Ligne », autrement dit, le monde « réel ».
J’avoue tout de même être restée sur ma faim lorsque j’ai clos le livre. Une question me taraude, mais je ne la poserais pas pour ne pas dévoiler la fin. Soit j’ai loupé quelque chose, soit c’est un choix de l’auteure, soit…. une suite est envisagée, ce qui ne serait pas pour me déplaire !!
Marie-Lé Camille, illustration de couverture par Ash, Griffe d’Encre Éditions, 2010, 389 pages, 20€.
A travers ces presque 400 pages, on suit une troupe de jeunes gens capables de voyager dans le temps ; ou plus exactement, de créer des mondes parallèles, appelés « possibilités », aux dates qu’ils souhaitent. Ici, nulle machine à remonter le temps. Chamanisme, drogues et danses sont les méthodes utilisées par nos voyageurs, initiées par Raya (qui illustre la couverture, j’imagine). C’est là un des points fort de ce roman, l’originalité du scénario. Ici, nulle machine à remonter dans le temps, nulle considérations scientifiques. On retourne aux sources d’un temps ancien, celui des chamans ouvrant les « portes de la perception ». Le groupe d’amis a mis en place une société de voyance et « prédit » l’avenir à des clients de cette façon. Cela leur permet de vivre, certes, mais aussi d’assouvir ce besoin vital de « voyager ». Seulement voilà, l’armée est à leurs trousses…
Un autre point très positif est la fluidité de la lecture. Les 400 pages défilent sans que l’on s’en rende compte. Le scénario est très bien ficelé ; que ce soit au niveau des « voyages » eux-mêmes, des différentes époques, des personnalités rencontrées, ou de l’armée et de son fonctionnement. On suit avec grand intérêt les voyageurs. Les personnages deviennent attachants et l’on craint, lors des voyages, des non-retours de ceux-ci.
Enfin, autre point fort du roman, les voyages évidemment. On découvre 1926, sa mode, sa façon de vivre, puis 2032 et ses nouvelles technologies. Le tout, alterné avec des retour sur « la Ligne », autrement dit, le monde « réel ».
J’avoue tout de même être restée sur ma faim lorsque j’ai clos le livre. Une question me taraude, mais je ne la poserais pas pour ne pas dévoiler la fin. Soit j’ai loupé quelque chose, soit c’est un choix de l’auteure, soit…. une suite est envisagée, ce qui ne serait pas pour me déplaire !!
Marie-Lé Camille, illustration de couverture par Ash, Griffe d’Encre Éditions, 2010, 389 pages, 20€.
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