"Rana Toad", ça se mange?

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mercredi 23 décembre 2009

La Lignée

La mise en avant de Guillermo del Toro dans la promotion de cet objet avait tout pour séduire. La déception n'en est que plus grande. La Lignée se présente plus comme une novelisation d'une ébauche de scénario que comme un véritable roman. La mise en page par très court chapitre toujours introduit par un titre genre localisation précise dans un lieu rappelle l'introduction des scènes dans un scénario ( genre "Intérieur, tel endroit..." ) et l'écriture semble être une rédaction des dialogues et didascalies.

Au niveau de l'intrigue, qui peut paraître au premier abord très prometteuse: dans un avion on retrouve tous les passagers morts semblerait-il par un virus fort vindicatif, on regrettera plus un prétexte à introduire une nouvelle histoire de vampire. On suit alors l'enquête de personnages à la caractérisation très maigre, on sait vaguement à quoi ils ressemblent, leur situation familiale mais au niveau psychologie pas grand chose, avec en parallèle un personnage dont l'histoire familiale serait lié de près ou de loin avec celle d'un chef vampire.

Et les vampires dans tout ça? Et bien rien de vraiment original en fait. Ils ressemblent beaucoup à ceux de Blade 2 et n'apparaissent qu'à la fin. On découvre alors que le premier vampire serait un renégat qui ferait du tort à un groupe millénaire.

Ce "roman" est voué à devenir une trilogie et un film. On espère que l'intrigue deviendra donc plus intéressante par la suite et que la nouvelle mythologie promise arrivera enfin. Mais peut-être qu'une version film aurait suffit.

Bande annonce du livre
Interview de Guillermo del Toro

Guillermo del Toro et Chuck Hogan, Éditions Presses de la cité, août 2009.

2 commentaires:

Vladkergan a dit…

Guillermo Del Toro propose avec ce roman une histoire au rythme et au style quasi cinématographique qui distille l'action avec un sens fort de la narration.

Une autre chronique de La Lignée de Guillermo Del Toro

Gilmoutsky a dit…

Le bouquin t'a tellement déçue que t'en a oublié les points d'exclamation... oh oh.