Que dire de ce nouveau roman de Jim Harrison à propos duquel j’imagine (je n’ai pas vérifié !) qu’un bon paquet de dithyrambes circulent déjà dans tous les médias. À en croire la 4ème de couverture, il s’agit d’un chef d’œuvre. D’accord, mais dans ce cas qu’en est-il de Dalva, de De Marquette à Veracruz ou de L’été où il faillit mourir ? Pour ne pas trop en citer.
Harrison, plus roublard que jamais, se penche cette fois sur la crise de l’âge mur, la soixantaine et le cortège de désirs et de doutes qui l’accompagne dans le laps de temps qui sépare la mise à la retraite du néant.
Si la deuxième partie du livre, plus introspective, offre de très jolis passages, les cent et quelques premières pages qui voient Cliff, le narrateur « jeune » divorcé, s’enticher d’une de ses anciennes étudiantes pour entamer sa traversée de l’Amérique verse dans une gaudriole « dans l’esprit de papa » un peu systématique et franchement usante à la longue.
La lecture de n’importe quel bouquin du bonhomme apporte toujours son flot de plaisir mais j’ai trouvé qu’il se dégageait au final de celui-ci un parfum bien trop dilettante pour y adhèrer vraiment.
Une Odyssée américaine, Jim Harrison, Flammarion, 313 pages, 21€. Traduit de l’américain par Brice Matthieussent.
Harrison, plus roublard que jamais, se penche cette fois sur la crise de l’âge mur, la soixantaine et le cortège de désirs et de doutes qui l’accompagne dans le laps de temps qui sépare la mise à la retraite du néant.
Si la deuxième partie du livre, plus introspective, offre de très jolis passages, les cent et quelques premières pages qui voient Cliff, le narrateur « jeune » divorcé, s’enticher d’une de ses anciennes étudiantes pour entamer sa traversée de l’Amérique verse dans une gaudriole « dans l’esprit de papa » un peu systématique et franchement usante à la longue.
La lecture de n’importe quel bouquin du bonhomme apporte toujours son flot de plaisir mais j’ai trouvé qu’il se dégageait au final de celui-ci un parfum bien trop dilettante pour y adhèrer vraiment.
Une Odyssée américaine, Jim Harrison, Flammarion, 313 pages, 21€. Traduit de l’américain par Brice Matthieussent.
3 commentaires:
Hummm ok ça ne va pas m'encourager à le lire dans l'immédiat.
Je trouve dommage qu'il ai quitté les éditions Christian Bourgois pour Flammarion. Le montant de l'à-valoir doit sans doute y être pour quelque chose ! A moins que la mort de Christian Bourgois y soit aussi pour quelque chose ? Ca me semble étrange vu qu'il était (je crois) bon ami avec le couple Bourgois... (si quelqu'un détient un potin sur le sujet je suis preneur ^^)
Sinon ce que je peux dire sans avoir lu le livre, c'est que je trouve la couverture vraiment très laide ; bien loin des élégantes couvertures de Bourgois...
On peut dire que le changement d'éditeur a été très remarqué. On se demande bourgois (pardon, je suis un peu enrhumé).
^^
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