Histoires sauvées du feu. Sous-titre. Tiens donc, quoi, Fabrice Colin serait-il mort dans un incendie, et ces nouvelles seraient rescapées du feu ? Une mise en scène qui va de pair avec ces histoires tour à tour folles, étranges, touchantes, personnelles, ou tout ça à la fois… Dans ces nouvelles on rencontrera une vieille dame mourante et son chat qui laisse traîner des sourires un peu partout, Dionysos partit à la recherche de sa maman, le spectre d’un garçon, une petite fille assoiffée de sang, un papa qui tente de savoir où vont les lapins après les tours de magie… On nous racontera aussi le tourment d’un auteur forcé d’arrêter de rêver pour écrire un roman historique parce que ça, ça rapporte.
Parsemé de commentaires sur les nouvelles ou la vie de l’auteur, ce recueil nous persuade d’une chose : la mort est omniprésente dans la vie de l’auteur : jeu de la mise en scène ou réelle obsession ? Au final, il importe peu ; la lecture de ce livre est une énigme touchante et captivante, et c’est déjà beaucoup.
Mise en scène signée Fabrice Colin, avec la complicité de Claro (préface) et de David Calvo (postface).
A noter, l’esthétique remarquable de la couverture et de la présentation intérieure.
Fabrice Colin, Les moutons électriques, 2008, 364 p.
Plus d’infos: http://www.moutons-electriques.fr/livre.php?p=intro&n=51
Site Web de Fabrice Colin : http://dreamericana.free.fr/
5 commentaires:
Si j'ai bien compris l'auteur simule sa mort et en fait un recueil posthume? si c'est bien ça, le concept me plaît.
Oui, c'est ça, en fait je crois qu'il est vraiment désepéré au fond. Tu devrais bien aimer.
Raaaah je voulais le chroniquer.
Crotte.
Et oui, Kurt, c'est le problème quand il y a tant de contributeurs fondus de SF. Mais rien ne t'empêche d'écrire un autre message complémentaire ou de donner ton avis.
ça serait un poil trop redondant :)
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