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mardi 29 juillet 2008

La cité des livres qui rêvent

Panama est une maison d'édition issue d'une division du Seuil. Assez récente, elle fait son bonhomme de chemin en proposant des albums et des romans qui, bien qu'ayant parfois du mal à trouver lecteur, ont beaucoup d'originalité.

Pour "La Cité des Livres qui rêvent", je pourrais déjà parler de la mise en page soignée, de l'illustration réussie qui ponctue le récit; je pourrais commenter le style travaillé de l'auteur, ses jeux de mots ambigus; mais mieux vaut finalement parler de l'histoire qui en elle même est très prenante.

"La Cité des Livres qui rêvent" est un roman d'aventure qui parle de .. livres! Notre narrateur - un dragon peu expérimenté alors - va, suite à la lecture d'un récit "parfait", se rendre à Bouquainville pour en retrouver l'auteur. A la surface de la ville, tout tourne autour des livres: on y fait des lectures, les patisseries ont des noms d'écrivains, on s'arrache les meilleures affaires parmis les milliers de librairies. En dessous de la ville, dans les Catacombes, là où nous porte la quête de notre héros, la vie également est prolifère: ce lieu terrifiant renferme de terribles monstres, des chasseurs de livres, des traîtres, des livres vivants, empoisonnés, piègés, des civilisations disparues et oubliées.. et plus on s'aventure profondément, plus on peut percevoir les soupirs du roi des lieux: le Roi des Ombres.

Ce roman destiné à la base à un public adolescent (à partir de 13 - 14 ans) ne pourrait pas être mis entre toutes les mains: il est complexe, mais captivant si l'on se laisse entraîner. J'espère que d'autres lecteurs se prendront au jeu tout comme je l'ai fait, et y trouveront - qui sait - l'inspiration!

"La cité des livres qui rêvent" Walter Moers, traduit de l'allemand par François Mathieu et Dominique Taffin-Jouhaud - Panama.

1 commentaire:

Gilmoutsky a dit…

Voilà je l'ai lu!
J'aurais voulu en faire une deuxième chronique mais en relisant la tienne, je réalise que c'est plutôt inutile. Je n'ai donc qu'à ajouter que mon avis qui tiens en quelques mots: C'est un roman atypique et intemporel. Oui, je sais, j'ai dit la même chose sur Facebook.