"Rana Toad", ça se mange?

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mercredi 19 avril 2017

Mrs. et Mr. Andrews/Mme. et M. Andy, les parents de Bob - 4ème Partie (Tomes 12-13)

Tome 12 - The Mystery of the Laughing Shadow/L'Ombre qui éclairait tout:

  Dans un premier temps, les deux parents de Bob participent simultanément, sans faire l'objet d'une illustration, dans cette scène du Chapitre 8:
  "When [Bob] got home his dad was listening to a local news broadcast. Because Mr Andrews worked on a Los Angeles newspaper, he never missed the news reports if he could help it. Bob went on into the kitchen, where his mother gave him some milk and biscuits.
  "Did you find what you wanted at the library?" Mrs Andrews asked.
  "I sure did, Mom, but Pete and Jupe are still out."
  His father came into the kitchen, looking unusually upset. "I don't know what the world's coming to," Mr Andrews said. "I just heard a report that a man was attacked in Rocky Beach this afternoon right in a public meeting hall!"
  "In Rocky Beach?" Mrs Andrews exclaimed. "How awful."
  "Some fanatics, probably. The man who was attacked was the president of some vegetarian league. He was giving a lecture when two men in odd, white clothes attacked him right on the platform. Two dark men, the newscaster said."
  [...] Bob said quickly, "What was his name, Dad?" [...]
  "Let me see," Mr Andrews said, scratching his head. "I think it was Harris. Albert Harris [...]"
  [...] While his parents went on talking about the outrageous attack, Bob quickly finished his milk and slipped out of the kitchen."

  "Quand il rentra chez lui, il trouva son père en train d'écouter, à la radio, les dernières nouvelles locales. M. Andy travaillait pour le compte d'un journal de Los Angeles. Aussi ne manquait-il jamais, quand faire se pouvait, de prêter une oreille attentive aux faits divers radiodiffusés. Sans le déranger, Bob se rendit à la cuisine où sa mère lui servit une légère collation de lait et de biscuits.
  "As-tu trouvé ce que tu cherchais à la bibliothèque, Bob? demanda-t-elle à son fils.
  -Je crois bien que oui, maman. Mais je n'ai rien pu communiquer encore à Hannibal et à Peter: ils n'étaient pas rentrés."
  M. Andy vint les rejoindre à la cuisine. Il avait l'air soucieux.
  "Ah! soupira-t-il. Quelle époque! Je me demande où va le monde. On vient d'annoncer qu'un homme a été attaqué ici même à Rocky, alors qu'il faisait une conférence en public. Et au beau milieu de l'après-midi, encore!
  -A Rocky? répéta Mme Andy. On n'est plus en sûreté nulle part!
  -Sans doute des adversaires du conférencier! Des fanatiques! L'homme qu'ils ont attaqué est président de la Ligue Végétarienne. Il était en train de parler quand deux hommes vêtus de curieux habits blancs se sont élancés sur l'estrade. Deux hommes à la peau très brune, selon les témoins."
  [...] Bob demanda vivement:
  "Comment s'appelle-t-il, papa? [...]
  -Hum... attends un peu... Il me semble que c'est Harris. Oui. Albert Harris."
  [...] Le jeune garçon acheva vivement sa collation et s’éclipsa pendant que ses parents continuaient à commenter la mystérieuse agression."

  Puis, on peut entendre la voix de Mme Andrews/Andy au début du Chapitre 9:

  "Early the next morning Bob jumped out of bed and dressed quickly. On his way downstairs he knocked on his parents' door.
  "I'll get my own breakfast, Mom!"
  Her sleepy voice answered, "All right, Bob. Clean up after yourself. Where will you be today?"
  "At the salvage yard, Mom!"

  "De bonne heure le ledemain matin, bob sauta à bas de son lit, fit sa toilette à toute allure et s'habilla en un tournemain. Avant de descendre, il frappa un coup léger à la porte de ses parents.
  "Je m'occupe de mon petit déjeuner, m'man!
  -Très bien, Bob, répondit une voix ensommeillée. Lave ton bol avant de partir. Au fait, où vas-tu?
  -Au Paradis de la Brocante, m'man!"

  Comme indiqué dans des articles thématiques réservés respectivement à Worthington/Warrington et au Chief Reynolds, Mr Andrews/Andy complète le trio dans une série de trois illustrations (les seules intégrées à cet article) effectuées par les frères Paul et Gaétan Brizzi. Je rappelle qu'ils ne contribuèrent qu'à ce volume qui, dans son édition française fut publiée tardivement en 1983. Par esprit d'équité, chacun des personnages bénéficie d'une illustration intégrale, les deux autres étant tronquées pour ne laisser que le personnage dont il est question dans l'article. Le premier dessin dans le chapitre 17 correspond à la scène où la Rolls-Royce passe prendre Mr Andrews/Andy, alors que son fils et Peter sont mystérieusement introuvables:

Paul & Gaétan Brizzi, 1983.
  "[...] Then Worthington drove Jupiter and the Chief to Bob's house. Mr Andrews hurried out and climbed in.
  "What's happening, Chief?" he asked in a worried voice. "Have you located Bob and Pete?"
  "Not yet, Mr Andrews, but we will," Chief Reynolds said.
  "How did all this come about?" Mr Andrews wanted to know.
  Chief Reynolds quickly summed up all that had happened to The Three Investigators."

"[...] Warrington les conduisit à la maison de Bob. M. Andy, qui les guettait, sortit en coup de vent et monta à son tour.
  "Quoi de neuf, chef? demanda-t-il d'une voix angoissée. Savez-vous en fin où se trouvent mon fils et Peter?
  -Pas encore, mais cela ne saurait tarder, rassurez-vous.
  -En attendant, éclairez un peu ma lanterne, voulez-vous? Je ne sais que très peu de chose de tous les ces événements."
  Le chef de la police fit donc le récit rapide des aventures vécues par les Trois Détectives."

  On peut déjà déceler l'inquiétude du personnage dans les traits que lui attribuent les frères Brizzi. Et c'est un détail important car, tout au long des derniers chapitres (excepté le 18, consacré aux agissements de Peter et Bob), ses interventions dépeignent un personnage légitimement obnubilé par la disparition des deux tiers de notre amical trio. Arrivé à leur première destination, c'est-à-dire la propriété des Sandow, c'est lui qui insiste pour fouiller à l'intérieur (dans la deuxième illustration, il apparait entre Reynolds et le chauffeur britannique dans l'escalier menant à la source des coups qui les attirent au premier étage):

  "It looks like no one's here," Chief Reynolds said in disappointment.
  "They may have left some clue, though, as to where they went," Jupiter suggested.
  "Let's take a look at least," Mr Andrews urged. "Bob and Pete may be locked up somewhere inside."
  Chief Reynolds nodded [and] led Jupiter, Mr Andrews and Worthington inside. [...]
  "They all listened in the dark house.
  Thump-thump-thump-thump!
  With the Chief leading the way, his pistol in hand, they mounted the stairs carefully and went along the first floor corridor towards the source of the banging.
  Thump-thump-thump!
  "In there," Mr Andrews said, pointing to a door in the left wall."

P. & G. Brizzi, 1983.
  "L'endroit paraît désert, chuchota le chef de la police sans cacher son désappointement.
  -Peut-être trouverons-nous quelque indice à l'intérieur, suggéra Hannibal.
  -C'est cela. Entrons! renchérit M. Andy. Bob et Peter peuvent fort bien se trouver prisonniers dans la maison."
  Reynolds acquiesça [et], suivi de M. Andy, d'Hannibal et de Warrington, poussa la porte qui était ouverte et entra... [...]
  Tous prêtèrent l'oreille. Quelque part, dans la maison enténébrée, des coups sourds retentissaient:
  "Pan! Pan! Pan! Pan!
  -Cela vient d'en haut... dit Reynolds. De l'arrière de la bâtisse."
  Il se précipita le premier, pistolet au poing. Les autres montèrent derrière lui. Tout au fond du couloir du premier étage, les coups redoublèrent:
  "Pan! Pan! Pan! Pan!"
  "Là-dedans!" indiqua M. Andy en montrant du doigt une porte."

  Dans le même chapitre, la frustration de Mr Andrews/Andy commence sérieusement à se manifester lorsque Jupiter/Hannibal et le Chef Reynolds discutent des autres éléments de l'enquête:

  "Mr Andrews burst out, "Why are we worrying about amulet and midgets? It's Bob and Pete we have to think about now!"

  "M. Andy n'y put tenir.
  "Nous sommes là à discourir sur des amulettes et des Indiens! Ne croyez-vous pas qu'il faut penser avant tout à Bob et à Peter?"

  A partir du Chapitre 19, Reynolds et le père de Bob forment une dynamique participant de manière substantielle à la tension de cette fin de roman (rappelons qu'il a été établi dans le quatrième tome de la série, The Mystery of the Green Ghost/Le Chinois qui verdissait, que ces deux personnages, respectivement policier et journaliste, entretiennent des rapports professionnels et amicaux). Elle s'amorce dès les premières lignes dudit chapitre:

  "In front of the big Spanish estate house, Chief Reynolds returned from the police car. "No report on those dark men or their car. I'm sorry, Mr Andrews. But we'll think of some way to find them."
  "How?" Bob's dad said nervously. "We don't have any idea where they are. We've found no trace of them!"

  "Le chef de la police termina sa liaison radio avec le poste de Rocly et sortit de sa voiture pour rejoindre ses compagnons devant la villa Sandow.
  "Aucune nouvelle des hommes bruns et de leur véhicule, annonça-t-il sombrement. Je suis navré, monsieur Andy. Mais soyez persuadé que nous les retrouverons tôt ou tard.
  -Mais comment? répliqua le père de Bob dont l'anxiété ne cessait de croître. Nous n'avons pas le plus petit indice pour nous guider jusqu'à eux."

NOTE: la traductrice explicite ici un peu plus la frustration du personnage.

  C'est aussi dans le Chapitre 19 que l'on trouve la dernière des trois illustrations regroupant le trio de personnages récurrents. C'est celle-ci que j'ai décidé de reproduire entière. Le passage que j'ai choisi de recopier suit toute la compagnie alors qu'elle découvre la piste qui pourrait les mener à Peter et Bob. Notez à la fin de l'extrait la façon dont le Chef Reynolds raisonne le père de Bob:

  "Ted suddenly interrupted, "Look! Over there! A light, see? It's flashing."
  They all looked towards the mountains. No one breathed. They waited. Then the faint point of light flashed again - low in the sky, just above the nearest trees.
  "It's an SOS!" Jupiter cried. "I bet it's Bob and Peter. They're probably being held prisoner up there."
[...]
  The pinpoint of light flashed once more.
  "What is out there, Miss Sandow?" Jupiter asked excitedly.
  "[...] My father had an old cabin on the east range. My goodness, I'd forgotten all about that [...]."
  [...] They all stared in the direction of the light, but it did not flash again. Though they waited expectantly, there were no more signals.
  "Something must have happened," Mr Andrews looked worried.
  "Let's head for that cabin," Chief Reynolds said grimly. "There's no time to lose." [...]
  Soon they were at the very bottom of the towering mountains. Both cars drew to a stop and everyone got out.
  Jupiter pointed upwards to where a small cabin was clearly visible, bathed in moonlight and nestled on a kind of mesa.
  "There it is!"
  "There's no light now," Mr Andrews whispered.
  "We'll work our way up carefully. It could be a trap," Chief Reynolds said.
  "Hurry, Chief. Bob and Pete may be in immediate danger," Mr Andrews said urgently.
  "They may be in worse danger if we're spotted too soon," the Chief pointed out."

  "Ted lui coupa brusquement la parole:
  "Regardez! Là-bas! Voyez-vous cette lueur? Elle brille par intermittence."
  Tous regardèrent dans la direction indiquée, en retenant leur souffle. Au bout de quelques secondes, un nouvel éclair lumineux troua la nuit, assez bas dans le ciel, juste au-dessus de la cime des arbres les plus proches.
  "Un S.O.S.! s'exclama Hannibal. Je parie que c'est Bob et Peter qui l'envoient! Ils doivent être prisonniers là-haut." [...]
  Les brèves et les longues de l'appel de détresse brillèrent de nouveau dans les ténèbres.
  "Qu'y a-t-il par là-bas, mademoiselle Sandow? demanda vivement Hannibal.
Paul & Gaétan Brizzi, 1983.
  -[...] Mon père avait fait construire là-haut une cabane rustique. C'est drôle que je m'en souvienne tout à coup [...]."
  [...] Chacun continua à regarder dans la direction de la lumière mais elle ne reparut point. C'est en vazin qu'ils attendirent un moment encore: les signaux avaient cessé.
  "Il a dû arriver quelque chose, murmura M. Andy, très inquiet.
  -Allons voir sur place, décida le chef Reynolds. Pas un instant à perdre!"
  [...] Assez vite, les voitures parvinrent au pied des hautes montagnes. Elle s'arrêtèrent et leurs occupants descendirent.
  Hannibal désigna du doigt, au-dessus de leurs têtes, les contours bien visibles d'une cabane rustique.
  "Voilà l'endroit! chuchota-t-il.
  -On ne voit plus aucune lumière! murmura en retour M. Andy.
  -Montons là-haut, mais soyons très prudents, recommanda le chef de la police. Ce pourrait bien être un piège.
  -Dépêchons-nous! dit le père de Bob. mon fils et Peter se trouvent peut-être en grand danger.
  -Ils le seraient plus encore, répliqua Reynolds, si nous nous faisions repérer trop tôt."

  Inutile de préciser que les signaux sont bien des deux détectives prisonniers, le lecteur a assisté à la scène de leur point de vue au Chapitre 18.
  Tout au long du Chapitre 19, chaque élément nouveau qui le rapproche de son fils est à la fois l'occasion pour Mr Andrews/Andy de manifester son inquiétude et son impatience mais aussi de continuer la dynamique qu'il forme avec Reynolds. Quand Natches, l'un des deux Yaquali déboule brusquement à proximité des chercheurs, le père de Bob s'empresse de l'interroger vivement:

  "You've seen Bob and Pete?" Mr Andrews cried. "Where are they? Tell us!"

  "Vous avez vu Bob et Peter! s'écria M. Andy. Où sont-ils? Vite! Dites-le-nous!"

  Son agacement envers tout autre sujet que les disparus éclate encore une fois au moment ou le détective en chef et Reynolds discutent des détails pour récupérer le trésor chumash, au centre du roman. Et le chef de la police tempère une fois de plus ce qu'il considère comme de la précipitation dans une siutuation qui demande de la délicatesse:

  "Mr Andrews interrupted. "Can't we figure it out later? Right now the important thing is to rescue the boys. Do you know where Harris took them, Natches?"
  Natches pointed along the road towards the higher mountains. "That way. On the road in truck."
  "That's deep into the mountains," Chief Reynolds said, "We could look for days. If we wait till morning we can get helicopters."
  "Morning could be too late!" Mr Andrews cried.
  "We can't just blunder around, Mr Andrews. That could endanger the boys' lives more."

  "M. Andy donnait des signes d'impatience.
  "Ne pourrions-nous discuter de cela plus tard coupa-t-il. Il faut de toute urgence porter secours à mon fils et à Peter. Natches! Dans quelle direction Harris est-il parti, après les avoir capturés?"
  L'Indien désigna du doigt la route conduiisant à la montagne la plus haute:
  -Par là!
  -Au coeur d'une zone particulièrement sauvage! soupira le chef de la police. Nous pourrions l'explorer durant des jours sans rien trouver. Enfin! Demain matin, j'enverrai des hélicoptères survioler la région.
  -Demain matin! se récria le père de Bob. Mais il sera peut-être trop tard!
  -Nous ne pouvons agir à l'aveuglette, expliqua le chef Reynolds. Comprenez-le! Cela ne ferait que rendre la situation des deux garçons plus périlleuse encore."

  Mr Andrews, n'est pas au bout de son angoisse lorsque seulement Pete est retrouvé:

  "Where's Mr Harris?" Jupiter asked Pete.
  "He went up the canyon towards Indian Head Mountain," Pete said, "and he's got Bob with him!"
  Mr Andrews looked despairing. "He still has Bob?"

  "Où est M. Harris? demanda Hannibal à Peter.
  -Il a remonté le canyon, en direction de la montagne de la Tête d'Indien. Et il a emmené Bob avec lui."
  M. Andy eut une exclamation de désespoir:
  "Comment! Bob est avec lui!"

  Au Chapitre 20, le machiavélique Mr Harris joue avec les nerfs du journaliste qui provoquera l'indignation de ce dernier, omise par Claude Voilier:

  "[...] All is not lost. I presume that you would like young Bob and the Indian boys back safely?"
  Mr Andrews cried, "What have you done with Bob?"

  "[...] Je ne m'avoue pas vaincu. Je présume que vous aimeriez bien retrouver le jeune Bob et les petits Indiens sains et saufs, pas vrai?"

  La toute dernière intervention de Mr Andrews/Andy converne son avis sur la suggestion risquée de Jupiter/Hannibal d'envoyer quelqu'un escalader une montagne dangereuse en compagnie des Indiens. Tout comme le Chef Reynolds, celui-ci fait confiance en l'ami de son fils:

  "Everyone looked at Mr Andrews and the two Yaquali. Mr Andrews spoke first:
  "I'll trust Jupiter's hunch," he said."

  "Tous regardaient M. Andy et les frères du petit Vittorio. Ce fut le père de Bob qui parla le premier:
  "J'ai confiance en l'intuition d'Hannibal", déclara-t-il."

  Ironiquement, toute l'inquiétude du personnage ne sera pas soulagée directement, car le roman se termine (si l'on exclut le rapport traditionnel à Alfred Hitchcock, toujours réservé au tout dernier chapitre) certes avec un Bob sain et sauf, mais William Arden n'a pas jugé utile de décrire les retrouvailles entre père et fils.

Tome 13 - The Secret of the Crooked Cat/Le Chat qui clignait de l'oeil:

  On a tout d'abord au Chapitre 7 une allusion au personnage et son métier à travers un terme du jargon journalistique. Elle est relatée du point de Bob alors qu'il patiente chez le dentiste et qu'il feuillette un journal local:

  "Bob, whose Dad was a newspaperman on a large Los Angeles daily, knew at once that the story was what the newsmen call a "hand-out". The reporter hadn't gone to the carnival at all. He had simply written the story from an information release given to him by the carnival.
  This was common practice with small newspapers that couldn't spare a reporter for such a small story. All the newspaper was really interested in was helping the carnival do good business and helping local businessmen to sell to the customers attracted by the carnival."

  "Bob, dont le père était journaliste, connaissait bien ce genre d'article. Il était écrit d'avance: cela évitait à un reporter de se déranger pour un événement de peu d'importance."

  Même si Claude Voilier garde bien l'allusion à Mr Andrews/Andy, vous pouvez voir qu'elle choisit de ne pas retranscrire les explications fournies par Wililam Arden.

  Une autre allusion, cette fois-ci collective, mais incluant les parents de Bob, se trouve au Chapitre 13, alors que les événements de la journée mouvementée des trois détectives les privent de dîner:

  "The boys knew that nothing annoyed their parents and guardians more than missing dinner, no matter what tight spot their investigating work got them into."

  La traductrice choisit là encore de ne pas être fidèle au texte original et intègre l'idée principale de cet extrait dans une réplique de Peter:

  "Nom d'un pétard! gémit Peter. Nous voilà frais! Nous allons avoir des ennuis avec nos parents... L'heure du repas est passée... et elle est sacro-sainte pour eux!"

  C'est dans le Chapitre 14 que l'auteur nous offre la seule apparition (non illustrée) du père de Bob:

  "At dinner, Bob gulped his food. His father smiled at him. 
  "Chief Reynolds reports that you and your friends almost caught a bank robber last night," Mr Andrews said.
  "We didn't know he was a bank robber, Dad," Bob explained. "We were just helping a carnival boy in trouble."
  "It's good to help people, Bob, and I know that you boys are careful. Chief Reynolds says you did nothing foolish or dangerous. Still, you worry me sometimes. Be sure you keep alert and use your head, son."
  "Jupiter says being prepared is half the fight."
  "As usual, Jupiter is right," Mr Andrews said drily. "Too bad your man escaped. Chief Reynolds says he's been reported all over the state, but they haven't caught him."

  "Dans la soirée, M. Andy, le père de Bob, se tourna vers son fils en souriant:
  "Il paraît qu'hier soir tes amis et toi vous avez failli faire arrêter un voleur de banque?
  -C'est exact, mais nous ne savions pas alors qu'il s'agissait de l'auteur d'un hold-up. Nous cherchions à attraper cet homme pour rendre service à un jeune forain.
  -Félicitations! Il est louable d'aider les gens et je sais que vous êtes prudents. Le chef de la police prétend que vous ne faites jamais rien de stupide ni de trop risqué. Pourtant, je me fais du souci pour vous quelquefois. Veille à ne pas commettre d'imprudences, fiston! En attendant, il est bien regrettable que ce misérable vous ait échappé. Je me demande si on le rattrapera rapidement."

  Si vous lisez bien entre les lignes, vous pouvez percevoir la bonne relation de Mr Andrews/Andy et du Chief Reynolds que je rappelle déjà plus haut. Il explicite également son approbation concernant les activités de son fils et de ses amis et ce malgré les dangers qu'elles peuvent impliquer.

The Secret of the Crooked Cat/Le Chat qui clignait de l'oeil et The Mystery of the Laughing Shadow/L'Ombre qui éclairait tout, William Arden. Traduit de l'américain par Claude Voilier.

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