Tome 4 - The Mystery of the Green Ghost/Le Chinois qui verdissait:
Tome 5 - The Mystery of the Vanishing Treasure/L'Arc-en-ciel a pris la fuite:
Tome 6 - The Secret of Skeleton Island/Le Spectre des Chevaux de bois:
"That just leaves fifteen days," sighed Pete.
"Two and two don't always make four," Jupe said, his manner mysterious. "And fifteen and fifteen don't always make thirty."
"Alors, il ne nous reste plus que quinze jours à prendre, soupira Peter.
-Deux et deux ne font pas toujours quatre, répondit Hannibal d'un ton
énigmatique. Et quinze et quinze ne font pas toujours trente."
C'était la réplique mystérieuse de Jupiter/Hannibal à propos du temps qu'ils restait aux détectives pour bénéficier de Worthington/Warrington et de la Rolls-Royce. Elle se trouvait dans The Mystery of the Whispering Mummy/La Momie qui chuchotait. Les fans de la série qui l'ont suivie titre par titre, chronologiquement, ont du se demander pendant trois tomes ce qu'avait bien pu devenir cette histoire de concours. Robert Arthur n'y avait plus fait allusion du tout et le chauffeur anglais brille par son absence.
Ils ont finalement leur réponse dans le Chapitre 2 de The Mystery of the Fiery Eye/Treize Bustes pour Auguste, la septième aventure de nos amis:
Tome 7 - The Mystery of the Fiery Eye/Treize Bustes pour Auguste:
Ils ont finalement leur réponse dans le Chapitre 2 de The Mystery of the Fiery Eye/Treize Bustes pour Auguste, la septième aventure de nos amis:
"Hello," Jupiter spoke into the telephone. "May I speak to the manager, please?... Hello, Mr. Gelbert, this is Jupiter Jones speaking. I wanted to tell you I will need the Rolls-Royce, with Worthington, to-morrow morning at nine-thirty."
They were surprised to hear the man at the other end say, "I am sorry, but that will be impossible. Your thirty days' use of the car has expired."
"Golly!" Pete groaned in dismay. We haven't been keeping track. The thirty days ran out while we were back East tangling with the mystery of Skeleton Island.
But Jupiter was speaking into the telephone again.
"According to my figures, Mr. Gelbert," he said, "the thirty days still have some time to run."
"But they don't!" Pete whispered loudly. "The thirty days ran out. He's right."
The First Investigator waved his free hand at them. The manager of the rental firm was speaking again.
"I'm afraid you're wrong," he said firmly.
"Mr. Gelbert," Jupiter said in a dignified voice, "I believe we have a difference of viewpoint here that needs to be straightened out. I'll be at your office in twenty minutes to discuss the matter."
Jacques Poirier, 1971. |
"Allô! dit Hannibal au téléphone. Puis-je parler au directeur, s'il vous plait?... Bonjour, monsieur Gelbert. Ici Hannibal Jones. J'aurai besoin de la Rolls et de Warrington demain matin, à neuf heures et demie.
-Navré, jeune homme! répondit M.Gelbert à la grande surprise du garçon. Impossible de vous satisfaire. Les trente jours sont écoulés.
-Mais c'est épouvantable! s'exclama Peter. Le mois pendant lequel nous avions droit à la Rolls a dû se terminer alors que nous étions dans l'Est, à nous battre contre le "spectre des Chevaux de Bois!"
Mais déjà Hannibal donnait la réplique à M. Gelbert dans l'appareil:
"D'après mes calculs, disait-il, les trente jours sont bien loin d'être écoulés.
-M. Gelbert a raison, chuchota Bob. Notre délai est expiré.
De la main, Hannibal imposa le silence à ses camarades. La voix du directeur résonna de nouveau:
"Je crois que vous vous trompez, mon jeune ami.
-Je crois, moi, répondit Hannibal avec dignité, qu'il s'agit d'un malentendu entre nous, M. Gelbert. Je serai à votre bureau d'ici une vingtaine de minutes pour en discuter."
"From his pocket [Jupiter] took a small notebook and an envelope. He took a folded piece of paper from the envelope. It turned out to be a small handbill advertising the original contest which upiter had won.
-Navré, jeune homme! répondit M.Gelbert à la grande surprise du garçon. Impossible de vous satisfaire. Les trente jours sont écoulés.
-Mais c'est épouvantable! s'exclama Peter. Le mois pendant lequel nous avions droit à la Rolls a dû se terminer alors que nous étions dans l'Est, à nous battre contre le "spectre des Chevaux de Bois!"
Mais déjà Hannibal donnait la réplique à M. Gelbert dans l'appareil:
"D'après mes calculs, disait-il, les trente jours sont bien loin d'être écoulés.
-M. Gelbert a raison, chuchota Bob. Notre délai est expiré.
De la main, Hannibal imposa le silence à ses camarades. La voix du directeur résonna de nouveau:
"Je crois que vous vous trompez, mon jeune ami.
-Je crois, moi, répondit Hannibal avec dignité, qu'il s'agit d'un malentendu entre nous, M. Gelbert. Je serai à votre bureau d'ici une vingtaine de minutes pour en discuter."
"From his pocket [Jupiter] took a small notebook and an envelope. He took a folded piece of paper from the envelope. It turned out to be a small handbill advertising the original contest which upiter had won.
It said:
WIN THE USE OF A ROLLS-ROYCE
Yours Complete with Chauffeur
For 30 days of 24 hours each!
GUESS THE NUMBER OF BEANS IN THE JAR
Rent-'n-Ride Auto Rental Agency
"[...] The way it reads to me is that the winner gets the use of the Rolls-Royce until he has used it for twenty-four hours thirty times. In other words, thirty days, each made up of twenty-four hours' use of the car. And according to my calculations - " he opened his notebook and studied what was written in it - "according to my calculations we have used the car for a total of seventy-seven hours and forty-five minutes. So we have almost twenty-six days' use of the car left. Twenty-six days of twenty-four hours each, that is."
[...] "That's why it's very important always to be careful you're saying what you mean," Jupiter replied. "In this case you did say - "
"I didn't!" Mr.Gelbert roared. "Anyway, if you think you can use my best car and driver free practically forever, you're crazy. I don't care what I said in the advertising. I meant thirty days, period. Your use of the car is finished! Period again!"
"But we were away for a week, Mr. Gelbert," Bob spoke up. "So we couldn't use the car. Couldn't we have that time added on the thirty days, at least?"
"No!" the man started to shout automatically. then he nodded abruptly. "All right, I'll make a concession. Providing you promise not to bother me any more, you can use the car two more times. That's two more times and after that - out!"
Jacques Poirier, 1971. |
"[Hannibal] tira de sa poche un petit calepin et une enveloppe. De l'enveloppe, il sortit un morceau de papier: il s'agissait de l'annonce concernant le fameux concours qu'il avait gagné! Le texte était le suivant:
"Voulez-vous avoir la libre disposition d'une Rolls-Royce avec chauffeur pendant trente jours de vingt-quatre heures chacun?... Devinez le nombre de haricots contenus dans le récipient exposé dans la vitrine de l'agence de location Gelbert."
[...] "De la façon dont elle est rédigée, j'ai compris, moi, que le gagnant pourrait profiter de la Rolls pendant trente fois vingt-quatre heures. Or, si je m'en rapporte à mes calculs - il ouvrit son calepin et regarda ce qui était écrit dedans - , nous n'avons utilisé le véhicule que soixante-dix-sept-heures et quarante cinq minutes, c'est-à-dire cinq jours, cinq heures et quarante cinq minutes. Il nous reste donc à en disposer pendant vingt-six jours encore. Vingt-six jours de vingt-quatre heures chacun!"
[...] -Si vous croyez pouvoir profiter de ma meilleure voiture et de mon meilleur chauffeur ad vitam aeternam, il faut que soyez fou, jeune homme! Peu importe ce que vous avez cru lire entre les lignes de mon annonce. J'ai mentionné une période de trente jours, en tout et pour tout. Ce délai est expiré! C'est ainsi et pas autrement."
Bob jugea utile d'intervenir.
"Mais nous avons été absents une semaine entière, monsieur Gelbert, tenta-t-il d'expliquer. Pendant cette période, nous n'avons à aucun moment utilisé votre voiture. Ne pourriez-vous au moins nous permettre de rattraper cette semaine? Ce serait chic de votre part!"
M. Gelbert ouvrit la bouche et se remit à hurler.
"Non!" s'écria-t-il de façon presque automatique.
Puis il s'interrompit brusquement, hocha la tête et parut revenir sur sa décision.
"Ma foi, dit-il d'une voix radoucie, je veux bien vous faire une concession. A condition que vous promettiez de ne plus venir m'importuner, je vous autorise à m'emprunter la Rolls deux fois encore. Deux fois seulement, vous m'avez bien compris! Mais ensuite... jamais plus! D'accord?"
"Gosh!" Pete said gloomily. "What are we going to do after we've finished the two times' use of the car? If we get any more mysteries to solve, we can't get around southern California on bicycles!"
"Voulez-vous avoir la libre disposition d'une Rolls-Royce avec chauffeur pendant trente jours de vingt-quatre heures chacun?... Devinez le nombre de haricots contenus dans le récipient exposé dans la vitrine de l'agence de location Gelbert."
[...] "De la façon dont elle est rédigée, j'ai compris, moi, que le gagnant pourrait profiter de la Rolls pendant trente fois vingt-quatre heures. Or, si je m'en rapporte à mes calculs - il ouvrit son calepin et regarda ce qui était écrit dedans - , nous n'avons utilisé le véhicule que soixante-dix-sept-heures et quarante cinq minutes, c'est-à-dire cinq jours, cinq heures et quarante cinq minutes. Il nous reste donc à en disposer pendant vingt-six jours encore. Vingt-six jours de vingt-quatre heures chacun!"
[...] -Si vous croyez pouvoir profiter de ma meilleure voiture et de mon meilleur chauffeur ad vitam aeternam, il faut que soyez fou, jeune homme! Peu importe ce que vous avez cru lire entre les lignes de mon annonce. J'ai mentionné une période de trente jours, en tout et pour tout. Ce délai est expiré! C'est ainsi et pas autrement."
Bob jugea utile d'intervenir.
"Mais nous avons été absents une semaine entière, monsieur Gelbert, tenta-t-il d'expliquer. Pendant cette période, nous n'avons à aucun moment utilisé votre voiture. Ne pourriez-vous au moins nous permettre de rattraper cette semaine? Ce serait chic de votre part!"
M. Gelbert ouvrit la bouche et se remit à hurler.
"Non!" s'écria-t-il de façon presque automatique.
Puis il s'interrompit brusquement, hocha la tête et parut revenir sur sa décision.
"Ma foi, dit-il d'une voix radoucie, je veux bien vous faire une concession. A condition que vous promettiez de ne plus venir m'importuner, je vous autorise à m'emprunter la Rolls deux fois encore. Deux fois seulement, vous m'avez bien compris! Mais ensuite... jamais plus! D'accord?"
"Gosh!" Pete said gloomily. "What are we going to do after we've finished the two times' use of the car? If we get any more mysteries to solve, we can't get around southern California on bicycles!"
"We'll have to work harder in the yard," Jupiter said, "so Aunt Mathilda won't mind letting us use the light truck, with Hans or Konrad to drive it."
"But half the time they're busy or the truck is away," Bob said. "This just about sinks The Three Investigators, Jupe. You know it does."
"We still can use the car twice more," Jupiter said firmly. "Something may turn up."
"C'est égal! dit Peter au bout d'un moment. Je me demande ce que nous ferons quand la Rolls ne sera plus à notre disposition. Si nous avons d'autres mystères à élucider, je ne vois guère comment nous pourrons sillonner le pays sans véhicule rapide.
-Il nous faudra travailler plus dur encore à l'entrepôt, déclara Hannibal. Ainsi tante Mathilda nous prêtera plus souvent Hans et la camionnette.
-Mais Hans est occupé la plupart du temps. Ou la camionnette est indisponible. Tu sais Babal, je crois quez, sans voiture, c'est la fin des Trois jeunes détectives!
-Ne soyons pas pessimistes à l'avance, répondit Hannibal avec force. Pour commencer, nous pouvons utiliser la Rolls encore deux fois. Ensuite quelque chose peut arriver..."
Le chauffeur n'apparait pas dans le Chapitre 2, mais je considère important de citer les extraits ci-dessus car ils expliquent non seulement pourquoi la réplique de Jupiter plusieurs tomes plus tôt mais ils donnent également des indications temporelles importantes que je relève dans l'article principal.
Worthington/Warrington réapparaît enfin, dans son rôle neutre, dans les Chapitres 3 et 4 (ce sera la seule illustration où il apparaît dans ce septième volume):
"The Rolls-Royce was waiting outside, an ancient, box-like mototr-car of majestic appearance, its body gleaming black, all its metal parts gold-plated. Worthington, the tall, erect English chauffeur, held the door for them to enter."
Jacques Poirier, 1971. |
"La Rolls-Royce attendait dehors. C'était un ancien modèle énorme et majestueux, avec une carrosserie d'un noir luisant. Toutes les parties métalliques étaient en plaqué or. Warrington, l'impeccable et très digne chauffeur anglais, ouvrit la portière aux jeunes gens."
"[...] The Rolls-Royce was waiting with Worthington polishing its shining blackness with loving care.
"[...] The Rolls-Royce was waiting with Worthington polishing its shining blackness with loving care.
"Worthington," Jupiter ordered as they all piled into the car, "back home! We have to hurry!"
"Very good, Master Jones," the chauffeur agreed. He backed the car out of the driveway, and headed for Rocky Beach at the fastest legal limit of speed."
"[...] La Rolls-Royce les attendait: Warrington en polissait amoureusement les enjoliveurs plaqués or.
"Warrngton! commanda Hannibal tandis que ses amis et lui s'engouffraient dans la voiture. Vite, à la maison, s'il vous plaît! Nous sommes pressés.
-Bien, monsieur Jones!" répondit le modèle des chauffeurs.
Il prit sans traîner la route du littoral et, une fois là, lança la voiture à la plus grande vitesse autorisée."
Le chauffeur anglais participe à la préparation de la scène finale au Chapitre 16 et c'est l'occasion pour l'auteur de taquiner ses fans en dialoguant ce que l'on peut appeler la fin de sa collaboration avec les jeunes détectives et, dans un second temps, ses conséquences:
"A horn sounded in the salvage yard.
"That's Worthington," Jupiter said. "I told him to park as close as possible to this spot. Come on, each of us can carry a dummy."
[...] Worthington had the door open, with the inside lights turned off.
"Here I am, Master Jupiter," he said. "Awaiting orders."
[...] "I guess we won't be seeing you again. Our use of the car is up."
"So I understand," the tall English chauffeur said. I'm sorry to hear it. I've enjoyed our association immensely. very well, now I'm off."
Soudain, on entendit klaxonner dans la cour de l'entrepôt.
"C'est Warrington, dit Hannibal. Je lui ai dit de conduire la voiture aussi près d'ici que possible. Allons, venez! Que chacun de vous se charge d'un mannequin!"
[...] Warrington en avait déjà ouvert la portière. Les de la voiture étaient éteints.
"Me voici, monsieur Hannibal, dit le chauffeur. A vos ordres, comme toujours.
[...] -Je crains bien que nous n'ayons plus l'occasion de vous revoir. Nous n'aurons plus l'occasion de vous revoir. Nous n'aurons plus le droit d'utiliser votre voiture.
-Je comprends, murmura le chauffeur, et j'en suis désolé, croyez-moi. J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler pour vous. Enfin! Allons, il faut que je m'en aille.
"Now," Jupiter said, "it is up to us to prepare a false trail in case anyone is watching us. I have phoned for the Rolls-Royce and Warthington to come as soon as it is dark. We must be ready for them."
"You're going to use up our last time to have the Rolls?" Pete asked. "Gosh, after this we'll be on foot!"
[...] "We'll have to do the best we can," Jupiter said. "It won't be easy, though."
Gus was interested in the Rolls-Royce and the manner in which Jupe had won the use of it.
"But now our time is up," Pete sighed, after giving Gus the details. [...]
"We'll try to think of something else," Jupiter said.
"Et maintenant, dit le détective en chef à ses amis, il est temps de préparer une fausse piste pour le cas où quelqu'un nous espionnerait. J'ai téléphoné à l'agence Gelbert pour dire qu'on nous envoie la Rolls et Warrington dès que la nuit serait tombée. Nous devons être prêts à ce moment-là.
-Te rends-tu compte, s'écria Peter, que c'est la dernière fois que nous avons le droit d'employer Warrington et la voiture? Après, nous serons obligés d'aller à pied!
[...] -Nous ferons tout de même de notre mieux, dit Hannibal. Mais tu as raison. Nos enquêtes deviendront plus malaisées."
Gus, intrigué, demanda des éclaircissements sur la Rolls et la manière dont Babal avait acquis le droit de s'en servir.
"Mais désormais, c'est fini, déclara Peter en conclusion. Il faut nous faire une raison.
-Bah! Nous trouverons bien quelque autre moyen! assura Hannibal.
Mais l'épilogue narré par Alfred Hitchcock soulage tout le monde:
"From the cheque which August August received for the ruby, he gave each of The Three Investigators a generous reward. The money went into their college funds. He also made certain financial arragements with Mr. Gelbert, manager of the Rent-'n-Ride Auto Agency to assure The Three Investigators of motor car transport in the future. Worthington, and the gold-plated Rolls-Royce, would be at the service of the firm when they needed it, and The Three Investigators could remain in business."
"Après avoir touché son chèque, Auguste August se montra très généreux, envers les trois détectives. Ceux-ci, non moins généreux, versèrent la somme qu'il leur donna aux fonds de leur Collège. Gus conclut par ailleurs avec M. Gelbert un arrangement aux termes duquel l'agence de location de voitures tiendrait en permanence la Rolls et Warrington à la dispositiond'Hannibal. Ainsi l'agence de renseignements des Trois jeunes détectives pourrait-elle continuer à fonctionner sans difficulté."
NOTE: Je pense ne pas me tromper en disant que "college funds" n'est pas bien traduit. Le "fonds de leur Collège", traduction mot à mot n'est pas appropriée. Je crois qu'il s'agit plutôt du financement des études de nos amis, qui coûtent particulièrement cher aux États-Unis.
The Mystery of the Fiery Eye/Treize Bustes pour Auguste, Robert Arthur. Traduit de l'américain par Claude Voilier.
"[...] La Rolls-Royce les attendait: Warrington en polissait amoureusement les enjoliveurs plaqués or.
"Warrngton! commanda Hannibal tandis que ses amis et lui s'engouffraient dans la voiture. Vite, à la maison, s'il vous plaît! Nous sommes pressés.
-Bien, monsieur Jones!" répondit le modèle des chauffeurs.
Il prit sans traîner la route du littoral et, une fois là, lança la voiture à la plus grande vitesse autorisée."
Le chauffeur anglais participe à la préparation de la scène finale au Chapitre 16 et c'est l'occasion pour l'auteur de taquiner ses fans en dialoguant ce que l'on peut appeler la fin de sa collaboration avec les jeunes détectives et, dans un second temps, ses conséquences:
"A horn sounded in the salvage yard.
"That's Worthington," Jupiter said. "I told him to park as close as possible to this spot. Come on, each of us can carry a dummy."
[...] Worthington had the door open, with the inside lights turned off.
"Here I am, Master Jupiter," he said. "Awaiting orders."
[...] "I guess we won't be seeing you again. Our use of the car is up."
"So I understand," the tall English chauffeur said. I'm sorry to hear it. I've enjoyed our association immensely. very well, now I'm off."
Soudain, on entendit klaxonner dans la cour de l'entrepôt.
"C'est Warrington, dit Hannibal. Je lui ai dit de conduire la voiture aussi près d'ici que possible. Allons, venez! Que chacun de vous se charge d'un mannequin!"
[...] Warrington en avait déjà ouvert la portière. Les de la voiture étaient éteints.
"Me voici, monsieur Hannibal, dit le chauffeur. A vos ordres, comme toujours.
[...] -Je crains bien que nous n'ayons plus l'occasion de vous revoir. Nous n'aurons plus l'occasion de vous revoir. Nous n'aurons plus le droit d'utiliser votre voiture.
-Je comprends, murmura le chauffeur, et j'en suis désolé, croyez-moi. J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler pour vous. Enfin! Allons, il faut que je m'en aille.
"Now," Jupiter said, "it is up to us to prepare a false trail in case anyone is watching us. I have phoned for the Rolls-Royce and Warthington to come as soon as it is dark. We must be ready for them."
"You're going to use up our last time to have the Rolls?" Pete asked. "Gosh, after this we'll be on foot!"
[...] "We'll have to do the best we can," Jupiter said. "It won't be easy, though."
Gus was interested in the Rolls-Royce and the manner in which Jupe had won the use of it.
"But now our time is up," Pete sighed, after giving Gus the details. [...]
"We'll try to think of something else," Jupiter said.
"Et maintenant, dit le détective en chef à ses amis, il est temps de préparer une fausse piste pour le cas où quelqu'un nous espionnerait. J'ai téléphoné à l'agence Gelbert pour dire qu'on nous envoie la Rolls et Warrington dès que la nuit serait tombée. Nous devons être prêts à ce moment-là.
-Te rends-tu compte, s'écria Peter, que c'est la dernière fois que nous avons le droit d'employer Warrington et la voiture? Après, nous serons obligés d'aller à pied!
[...] -Nous ferons tout de même de notre mieux, dit Hannibal. Mais tu as raison. Nos enquêtes deviendront plus malaisées."
Gus, intrigué, demanda des éclaircissements sur la Rolls et la manière dont Babal avait acquis le droit de s'en servir.
"Mais désormais, c'est fini, déclara Peter en conclusion. Il faut nous faire une raison.
-Bah! Nous trouverons bien quelque autre moyen! assura Hannibal.
Mais l'épilogue narré par Alfred Hitchcock soulage tout le monde:
"From the cheque which August August received for the ruby, he gave each of The Three Investigators a generous reward. The money went into their college funds. He also made certain financial arragements with Mr. Gelbert, manager of the Rent-'n-Ride Auto Agency to assure The Three Investigators of motor car transport in the future. Worthington, and the gold-plated Rolls-Royce, would be at the service of the firm when they needed it, and The Three Investigators could remain in business."
"Après avoir touché son chèque, Auguste August se montra très généreux, envers les trois détectives. Ceux-ci, non moins généreux, versèrent la somme qu'il leur donna aux fonds de leur Collège. Gus conclut par ailleurs avec M. Gelbert un arrangement aux termes duquel l'agence de location de voitures tiendrait en permanence la Rolls et Warrington à la dispositiond'Hannibal. Ainsi l'agence de renseignements des Trois jeunes détectives pourrait-elle continuer à fonctionner sans difficulté."
NOTE: Je pense ne pas me tromper en disant que "college funds" n'est pas bien traduit. Le "fonds de leur Collège", traduction mot à mot n'est pas appropriée. Je crois qu'il s'agit plutôt du financement des études de nos amis, qui coûtent particulièrement cher aux États-Unis.
The Mystery of the Fiery Eye/Treize Bustes pour Auguste, Robert Arthur. Traduit de l'américain par Claude Voilier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire