"Rana Toad", ça se mange?

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samedi 18 juillet 2015

Wilkins/Wiggins contre Anubis (Chapitre 5 et 7)

Harry Kane, 1965
Roger Hall, 1968

















  "Is there anything else I can do, sir?" Wilkins asked. Or shall I resume my duties?"
  All of them looked at him. They saw his eyes widen in sudden alarm. Then he hurled himself upon Professor Yarborough.
  "Look out, sir," he yelled. "Look out!"
  The two men fell to the floor. An instant later the tall, wooden statue of Anubis, the jackal-headed god that had been standing by the window, crashed forward almost upon the spot where the professor had been standing. It rolled over on its side and the jackal face seemed to snarl at him."

"Monsieur a-t-il encore besoin de moi? demanda Wiggins. ou puis-je retourner à mes occupa..."  Les yeux du valet s'écarquillèrent. Soudain, il se jeta sur le professeur."Prenez garde!" hurla-t-il.
Jacques Poirier, 1968
  Les deux hommes roulèrent ensemble sur le plancher, suivis de près par l'énorme staue de bois d'Anubis, le dieu à tête de chacal, qui se dressait près de la fenêtre et qui s'abattit à l'endroit où le professeur se tenait quelques secondes plus tôt. A terre, la tête de chacal sembla prendre une expression étrangement menaçante."

NOTES:-Roger Hall reprend l'illustration d'Harry Kane mais avec quelques différences. Outre le style de dessin, au niveau des détails on remarque premièrement l'absence de Bob et deuxièmement l'attitude de Jupiter:  pour Kane, il semble avancer vers le professeur et son valet de façon déterminée alors que Hall semble vouloir le dessiner statique et sous l'effet de la surprise. Aucun détail du texte ne permet de dire quel est le plus fidèle, il faut les voir tout simplement comme des variantes. Plus minimaliste, l'illustrateur slovaque, Jozef Cesnak a préféré figurer uniquement Jupiter et le professeur, on ne voit pas le majordome.
Jozef Cesnak (éd. slovaque)
-La porte-fenêtre en arrière est ouverte sur la version de Kane et de Poirier (sur celle de Hall, on ne la distingue pas très bien, elle est même inexistante, je dirais). Cependant l'impression du courant d'air n'est rendue que par Kane (sur celle de Hall est-ce bien un rideau entre Jupiter et la statue?) avec un rideau. Le texte dit: "The tall butler pushed the French windows open, and a breeze swept into the room, making the masks on the wall rustle and tinkle"/"Le valet ouvrit deux porte-fenêtres. Un courant d'air traversa la salle. Les masques de métal accrochés au mur tintinnabulèrent..."
-Dans le texte, le Professeur Yarborough est décrit comme ceci: "a small, somewhat plump man with a dignified-looking goatee and gold-rimmed spectacles"/"un petit homme digne et rondelet, à barbichette et à lunettes cerclées d'or". Il apparaît un peu trop mince sur les illustrations anglo-saxonnes, mais Jacques Poirier oublie les lunettes sur la scène en question, à moins qu'elles soient censées être tomber, auquel cas, elles n'apparaissent même pas sur le sol (ci-contre, elles sont bien sur son nez).


Harry Kane, 1965
La scène où Wilkins/Wiggins affronte seul le dieu à tête de chacal dans le Chapitre 7 est illustrée par Harry Kane et un autre illustrateur non identifié pour les éditions britanniques Armada:

"He saw a movement in the shrubbery, and lifted his sword as if to protect himself. A figure moved towards him in the twilight. It was the figure of a man - but it had the head of jackal, eyes gleaming as they stared at Wilkins.
  Wilkins turned deathly pale.
  "Anubis!" he choked. "The jackal god!"
  Anubis, the dreaded jackal god of Ancient Egypt, took another step towards him, lifted a hand, and pointed it sternly at him."

Peter Archer, 1971.

"Dans le jardin, les buissons bougèrent. Wiggins leva le cimeterre pour se protéger. Une étrange silhouette se montra: elle avait le corps d'un homme mais la tête d'un chacal, avec des yeux enflammés, fixés sur le valet.
  Wiggins blêmit.
  "Anubis! cria-t-il d'une voix étranglée. Le dieu-chacal!..."
  Anubis, dieu redouté de toute l'ancienne Egypte fit un pas de plus et tendit un index accusateur vers Wiggins [...]"

The Mystery of the Whispering Mummy/La Momie qui chuchotait, Robertt Arthur. Traduction de l'américain par Tatinanna Belinni/Vladimir Volkoff.

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