Une des choses que j'ai apprises durant les années où ma folie était à son comble, c'est qu'on peut se trouver dans une pièce avec des barreaux aux fenêtres et des portes fermées à double tour, entouré d'autres déments, ou même enfermé dans une cellule d'isolement, mais qu'il ne s'agit jamais de la véritable cellule. La seule vraie cellule est construite par la mémoire, par des relations, par des événements, par toutes sortes de forces invisibles. Parfois des illusions. Parfois des hallucinations. Parfois des désirs. Parfois des rêves et des espoirs, ou l'ambition. Parfois la colère. C'est cela qui est important: toujours reconnaître où se trouvent les véritables murs.
Une Histoire de fous, John Katzenbach, Pocket. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Charles Provost.
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