Il n'y avait rien dans la maison. Il s'était dit pourtant qu'il y aurait quelque chose. Il s'était imaginé que la maison où ils avaient vécu aurait quelque chose de plus après que l'un d'eux serait parti. Mais il n'y avait rien. Du bois et des fenêtres, de la moquette, des meubles, des tableaux, des cadres. Un endroit avec des objets, des choses. Il n'y avait pas de fantômes. Son absence était un espace vide, rien de plus.
Ce que porte la nuit, Scott O'Connor, Belfond. Traduit de l'américain par Joseph Antoine.
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