Les livres sont faits des mots des hommes. Pas des mots de Dieu. N'écoute pas les paroles de ceux qui n'y écrivent que ce qui flatte leur orgueil, qui n'y retiennent que ce qui leur est nécessaire pour asservir le monde et assouvir leurs désirs morbides. La vénalité, l'orgueil, sont les plumes les plus volubiles. Les vérités, elles, sont dans les confidences du vent, les absences du désert, les stridulations des dunes. Et, parfois, dans les mots des hommes, quand ceux-ci parlent sans se prendre pour des dieux...
Karim Berrouka, L'histoire commence à Falloujah, issue de Fées dans la ville, ActuSF, p.120
Karim Berrouka, L'histoire commence à Falloujah, issue de Fées dans la ville, ActuSF, p.120
2 commentaires:
J'adore cette nouvelle !!!!!
Oui, moi aussi, j'ai d'ailleurs laissé un commentaire sur ta chronique.
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