"Rana Toad", ça se mange?

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vendredi 9 avril 2010

L' ile de Hôzuki

Sur une île, dont le nom est emblématique de l'histoire, Hôzuki est aussi le nom d'une plante et d'un insecte dont le nom signifie "amour en cage", selon les notes du traducteur, est construit un orphelinat. Quatre enseignant et six élèves l'occupent.

Un frère et une sœur aveugle arrivent et sont vite mis au courant par les autres élèves que l'on ne peut en aucun cas faire confiance aux adultes. Des rumeurs de meurtres et de disparitions d' élèves tournent. La petite sœur aveugle semble sentir la présence d'une élève fantôme. Si au début le doute et la méfiance s'empare du héros celui-ci va vite comprendre qu'il y a un réel danger de mort sur cette île. Les élèves vont devoir se liguer pour découvrir la vérité et déjouer le plan des adultes.
On découvre très vite les obsessions perverses de Monsieur Kuwadate et les dossiers des élèves par la plantureuse Mademoiselle Kai, le jardinier ne semble pas très net non plus. L'angoisse monte d'un cran avec la découverte d'une pièce dont les professeurs interdisaient l'accès dans laquelle on peut lire des graffitis effrayants des pensionnaires précédents et d'un carnet sur lequel sont notées des polices d'assurance prises au nom des élèves et valables même en cas de mort.

Une ambiance d'intrigue policière et de survival s'installe insidieusement, on apprend la mort et/ou disparition de deux élèves avant l'arrivée du héros et de sa sœur et celles d'un professeur et d'un autre élève plus téméraire que les autres dans sa recherche de la vérité. On ressent une véritable oppression physique et la mise en suspend de l'intrigue amène une vraie frustration qui rend impatient de lire la suite, sentiment renforcé par des flashbacks montrant les dernières heures des victimes.

A noter une explication humoristique de la genèse du manga à la fin du volume sous cette même forme.

Premières pages

Kei Sanbe, Éditions Ki-oon, février 2010.

2 commentaires:

Damo a dit…

Ca tombe bien je me demandais pourquoi y'avait des filles à poil en couverture, tu vas peut être pouvoir me renseigner.

Taly Lefèvre a dit…

je n'ai pas trouvé d'explication sur le site de l'éditeur mais ma vision est que le fameux professeur pervers aime beaucoup les fifilles surtout quand elles prennent leurs bains et sont toutes mouillées :)

Mais toute l'intrigue ne tourne pas autour de ce personnage, c'est beaucoup plus angoissant et intéressant qu'une simple obsession sexuelle vu que les victimes sont des deux sexes et que les garçons n'ont pas son attention.