Paru cette semaine et achevé en une soirée, "La forêt des damnés" se veut un roman de plus sur le genre zombiesque, mais cette fois, chose rare, adressé à un public adolescent.
Notre narratrice Mary vit dans un village renfermé sur lui même, une autarcie un peu malsaine coordonnée par des Soeurs et protégée par des Gardiens.
Dans ce village, une fille est bonne a marier, ou bonne à prier. Tel est le destin de Mary. Elle qui a entendu parler de l'océan rêve de le rejoindre et de sortir de sa condition (là on rentre dans le pathos) : à savoir qu'elle aime le promis de sa meilleure amie et que le frère de ce dernier lui, veut l'epouser (alors que "sa meilleure amie" aime en fait son promis) mais n'ose pas lui dire, du coup elle se retrouve chez les Soeurs. Bref un beau bordel qui gâche sacrément le récit, surtout que ça évolue pas, ou peu.
Revenons à ce qui nous intéresse : les zombies. Le village est entouré d'une clôture, et de multiples plateformes installées dans les hauteurs en cas de brèche. Tout autour, une immense forêt : "La forêt de Mains et de Dents" (qui porte bien son nom^^)
Rien ne sous entend qu'il y ait un "ailleurs" si ce n'est la transmission de vieux souvenirs, et les damnés se jettent les uns après les autres sur le grillage, les corps défoncés et le cri perçant, afin d'empoigner un peu de chair fraiche. Leurs intrusions font l'objet de scènes d'action relativement bien décrites : "pop corn! qui va survivre pendant les assauts?" et s'enchainent de plus en plus rapidement.
Et puis un jour Mary découvre qu'une jeune fille venue d'un autre village est retenue chez les Soeurs (il y a un "ailleurs"!) Une jeune fille au blouson rouge qui deviendra assez vite "la rapide": le monstre qui causera leur perte.
Le roman est un peu contradictoire : d'un côté on a carrément une mievrerie sentimentale, de l'autre énormément d'actions réussies, de tension, déchirement macabres au sein des familles, courses poursuites au pays des damnés, bras coupés, regards vides, suspens. L'auteur n'a pas lésiné sur les morts, tout et tout le monde y passe, le challenge étant plutôt de trouver qui survivra au carnage.
Bilan : un livre distrayant à ses heures, un peu gore; les personnages sont fades mais on s'en fout : ils se transforment assez rapidement en chair à saucisse. Bref, à lire d'une traite pour se distraire, pour grands ados et adultes, le temps d'une soirée et on passe à autre chose.
La forêt des damnés, Carrie Ryan trad. Alice Marchand, Gallimard Jeunesse, 15€50 (parution d'un tome 2 en 2011)
Notre narratrice Mary vit dans un village renfermé sur lui même, une autarcie un peu malsaine coordonnée par des Soeurs et protégée par des Gardiens.
Dans ce village, une fille est bonne a marier, ou bonne à prier. Tel est le destin de Mary. Elle qui a entendu parler de l'océan rêve de le rejoindre et de sortir de sa condition (là on rentre dans le pathos) : à savoir qu'elle aime le promis de sa meilleure amie et que le frère de ce dernier lui, veut l'epouser (alors que "sa meilleure amie" aime en fait son promis) mais n'ose pas lui dire, du coup elle se retrouve chez les Soeurs. Bref un beau bordel qui gâche sacrément le récit, surtout que ça évolue pas, ou peu.
Revenons à ce qui nous intéresse : les zombies. Le village est entouré d'une clôture, et de multiples plateformes installées dans les hauteurs en cas de brèche. Tout autour, une immense forêt : "La forêt de Mains et de Dents" (qui porte bien son nom^^)
Rien ne sous entend qu'il y ait un "ailleurs" si ce n'est la transmission de vieux souvenirs, et les damnés se jettent les uns après les autres sur le grillage, les corps défoncés et le cri perçant, afin d'empoigner un peu de chair fraiche. Leurs intrusions font l'objet de scènes d'action relativement bien décrites : "pop corn! qui va survivre pendant les assauts?" et s'enchainent de plus en plus rapidement.
Et puis un jour Mary découvre qu'une jeune fille venue d'un autre village est retenue chez les Soeurs (il y a un "ailleurs"!) Une jeune fille au blouson rouge qui deviendra assez vite "la rapide": le monstre qui causera leur perte.
Le roman est un peu contradictoire : d'un côté on a carrément une mievrerie sentimentale, de l'autre énormément d'actions réussies, de tension, déchirement macabres au sein des familles, courses poursuites au pays des damnés, bras coupés, regards vides, suspens. L'auteur n'a pas lésiné sur les morts, tout et tout le monde y passe, le challenge étant plutôt de trouver qui survivra au carnage.
Bilan : un livre distrayant à ses heures, un peu gore; les personnages sont fades mais on s'en fout : ils se transforment assez rapidement en chair à saucisse. Bref, à lire d'une traite pour se distraire, pour grands ados et adultes, le temps d'une soirée et on passe à autre chose.
La forêt des damnés, Carrie Ryan trad. Alice Marchand, Gallimard Jeunesse, 15€50 (parution d'un tome 2 en 2011)
8 commentaires:
Je l'ai lu et ce n'est en effet qu'une niaiserie à la twilight mélangé avec une histoire de zombies milles fois vue,sans aucune originalité,toujours les mêmes scènes,le même schéma,aucune idée originale dans le genre de Planète Terreur ou Zombieland;juste un livre qui marchera grâce à une histoire neuneu et des zombies.
Bon j'ai été moins directe mais on se comprend ^^
*un souvenir <3 pour la scène de la mini-moto dans Planet Terror!*
Moi je l'ai trouver super, mis a part le passage chez les soeurs qui est un peu long. Mais sinon je ne trouve rien a redire. :)
Je suis bien d'accord concernant les mièvreries vs beaucoup de qualités. Je suis un peu déçue par ma lecture parce que j'ai adoré le début et me suis un peu ennuyée ensuite, mais c'est quand même une lecture que je ne regrette pas !
Je l'ai commencé il y a 3 jours et j'en suis même pas aux cent premières pages : mou, long et ennuyant. Dire que ce n'est que le début. J'espère que la suite ne sera pas aussi molle...
Faut arrêter de tout rapporter à Twilight dès qu'il y a un peu de fantastique, sa fait limite pitié.
Effectivement un debut qui fait salivé pour finalement devenir assez monotone au fil des pages (passage chez les soeurs interminable)voir la forêt complète c'est loooong.
Des fois sa va si mal pour eux qu'on a le goût de s'arracher les cheveux de la tête.
On attend des réponses explosantes qui arrive bien vite et qui finalement ne sont pas vraiment surprenantes dans leur genre.
Je note que l'idée de l'océan qui fait avancer Mary est accrochante, que l'ont ressent bien la détresse des personnages.
Malgrès tout c'est un bon livre qui est assez long et plat et long. Qu'une fois finit on va ranger dans l'armoire et ressortir peut-être un jour.
Le début me semblait intéressant, mais on tombe bien vite dans une sorte de routine monotone.Mary se révèle vite insupportable, son envie de voir la mer et son égoïsme la rende lassante et on se désintéresse vite de ses "petits" problèmes.
Les questions des "quoi" et "pourquoi" prennent vite le pas sur la pseudo histoire d'amour entre les personnages...
Bref, je me réjouissais du sujet, il m'a bien déçue.
L’ambiance générale est assez réussie. La forêt très sombre, effrayante et les Sœurs suffisamment secrètes pour rendre l’atmosphère étouffante.
Mais plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais du mal à supporter Mary. Sa recherche de liberté, son obsession la rende égoïste au possible. Elle est certes forte et courageuse, mais j’espère qu’elle apprendra dans la suite de la série à aimer autre chose que sa petite personne…
En conclusion, c’était un bon divertissement, même si j’ai trouvé que parfois l’auteur semble avoir du mal à gerer ses personnages et qu’elle développe au final très peu de choses sur son univers. On a le sentiment que Mary reste la seule à avoir une histoire, ce qui rend les autres très incolores.
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