Voilà un ouvrage extrêmement intéressant pour quiconque s’intéresse au folklore, plus particulièrement au folklore irlandais. Il s’agit là d’histoires recueillies par Jeremiah Curtin au 19ème siècle, américain d’origine irlandaise, parlant 70 langues et dialectes. Ces connaissances lui permirent notamment de collecter ces histoires contées parfois en gaëlique par des habitants de l’île d’Emeraude. Un travail riche et précieux qui nous permet d’en apprendre davantage sur les croyances et les traditions d’Irlande de cette époque.
Avant de débuter une série de contes, l’auteur prend soin de nous décrire les conteurs, nous plaçant ainsi davantage dans le contexte de ces histoires. Dans un 1er temps, les contes parleront d’ « esprits », parfois appelés le « bon peuple ». On y retrouve presque toujours le « fort aux esprits », lieu où il ne fait pas bon aller. Il est aussi question de changelins, ces êtres qui sont déposés pour remplacer des personnes enlevées par les esprits. On rencontre aussi le fameux onguent, celui qui, lorsque l’on s’en met sur les yeux, nous permet de voir les esprits.
Dans la seconde moitié du recueil, il s’agira plus de fantômes comme nous l’entendons plus habituellement. Et quels fantômes! Ceux-ci sont cruels, ils vous battent si vous avez le malheur de vous trouver dehors la nuit. Parfois jusqu’à ce que mort s’en suive. Pour terminer, on trouvera une histoire évoquant le vampirisime et une traitant d’un fantôme meurtrier.
Un précieux recueil donc que cet ouvrage, d’autant plus que ces contes sont inédits en France.
Avant de débuter une série de contes, l’auteur prend soin de nous décrire les conteurs, nous plaçant ainsi davantage dans le contexte de ces histoires. Dans un 1er temps, les contes parleront d’ « esprits », parfois appelés le « bon peuple ». On y retrouve presque toujours le « fort aux esprits », lieu où il ne fait pas bon aller. Il est aussi question de changelins, ces êtres qui sont déposés pour remplacer des personnes enlevées par les esprits. On rencontre aussi le fameux onguent, celui qui, lorsque l’on s’en met sur les yeux, nous permet de voir les esprits.
Dans la seconde moitié du recueil, il s’agira plus de fantômes comme nous l’entendons plus habituellement. Et quels fantômes! Ceux-ci sont cruels, ils vous battent si vous avez le malheur de vous trouver dehors la nuit. Parfois jusqu’à ce que mort s’en suive. Pour terminer, on trouvera une histoire évoquant le vampirisime et une traitant d’un fantôme meurtrier.
Un précieux recueil donc que cet ouvrage, d’autant plus que ces contes sont inédits en France.
Jeremiah Curtin, Terre de Brume, 2009, 233 pages.
Fiche de l'ouvrage sur le site de l'éditeur
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