"Rana Toad", ça se mange?

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mercredi 8 avril 2009

La Conspiration Darwin

Si je devais en parler en 11 mots je dirais : Cela ressemble à Chrichton mais en moins nerveux sur la gâchette.
Et si je devais en parler en 508 mots je dirais :
Alors qu’avons-nous là ? La conspiration Darwin… ok. Ce ne serait pas un de ces livres qui reprennent un personnage historique mondialement connu pour lui coller un mystère ou une fraude dessus que personne n’avait jamais découvert avant qu’un petit thésard se penche dessus ?
Heu… oui c’est ça.
Dans le rôle de notre thésard nous avons Hugh, 30 ans environ, légèrement mal dans sa peau depuis la mort tragique de son modèle de frère. Hugh ne sait pas trop quoi faire de sa vie et commence une thèse sur Darwin sans savoir ce qu’il va découvrir. Comme à chacun des livres « je n’existerais pas si le Da Vinci Code ne s’était pas vendu à 30 millions d’exemplaires », il y a l’eternel jolie scientifique de 30 ans récemment divorcée, aux longues jambes bronzées dans son petit short en coton blanc. Sauf que cette fois là en plus d’avoir de longues jambes c’est une descendante directe de Darwin.
Je n’irais pas plus loin pour ne pas vous gâcher le plaisir de rentrer plus avant dans l’histoire, mais vous voyez déjà poindre qu’ils vont s’associer à la recherche d’un méga-gros scoop qui va ébranler les convictions de la planète et, pourquoi pas, faire basculer le christianisme entier sur ses fondements (Et là on est en plein dans le « Heu… il ne resterait pas quelques miettes du Da Vinci Code pour moi siouplait ? »). Alors évidement les ficelles sont grosses et j’ai déjà eu des cartes oranges qui avaient plus d’épaisseur que les personnages, mais globalement ça fonctionne. Mais je suis un mauvais exemple car je me fais toujours avoir avec ce nouveau genre… au bout du clavier vous avez quelqu’un qui a lu « the Rule of four », « The last Templar », « The Shakespeare Secret ». Des fois cela fonctionne bien, comme ici, des fois cela fonctionne moins bien (« The Rule of Four ») et des fois cela ne fonctionne pas du tout (« The Shakespeare secret »). Il y a de très bon cotés à souligner. La narration sur trois niveaux chronologique est très agréable et elle donne envie de tourner les pages, (c’est l’objectif premier de ce genre de livre) pour découvrir ce qui va suivre et le gros scoop de la fin, que l’on voit arriver depuis le milieu mais qui n’est pas trop mal emmené tout de même. Cependant sur le même thème (l’origine de l’homme) mais dans un registre différent j’avais préféré « Le père de nos pères » de B.Werber.
Au fait si vous vous demandiez pourquoi est-ce que je viens de faire une critique d'un poche alors que le grand format est sorti il y a plus de trois ans, une réponse des moins ambigües se trouve (ou plutôt ne s'y trouve plus) dans les miennes, de poches.
Bon voilà j’ai tenu mon pari vous pouvez compter les mots il y en a bien 508, avec ceux là aussi tout de même pour faire le nombre. Puis en comptant également le mot suivant : suivant.
Ford

2 commentaires:

Gilmoutsky a dit…

Merci pour cette première contribution!

Anouk a dit…

Je viens de terminer le livre et j'ai adoré. Maintenant que je lis ton évocation d'un rapprochement de l'intrigue avec celle de Da Vinci Code, je suis d'accord avec toi. Mais je suis bon public avec ce style d'écriture. Je cherche maintenant où s'arrête le véridique et où démarre la fiction. Toujours perturbant de lire des faits romancés lorsqu'on connait peu le sujet.