Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
J'ai trouvé dommage qu'il eu fallu 60 pages de "rien" pour rentrer dans le vif du sujet: ces 20 fameuses descriptions de photos nous racontant l'histoire d'une famille anglaise traumatisée - et traumatisante - qui a traversé l'histoire, depuis la seconde guerre à aujourd'hui.
Je me suis arrêtée à la 10ème photo, même si j'échappe au fin mot de l'histoire, ayant sauté quelques pages jusqu'à la fin (c'est un des droits du lecteur dirait Pennac :p).
Pour ce qui est du style, la qualité de l'auteur traduit par Jamila et Serge Chauvin reste dans ses descriptions de paysages, pas dans celles des émotions humaines.
Enfin, tous les goûts sont dans la nature et le livre en touchera certainement!
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