Le récit narre l'expédition enragée des deux hommes ou la rencontre de deux civilisations dans la violence la plus extrême.
Tout en reprenant le même thème que dans La Peau froide, son premier roman, sans la dimension fantastique cette fois,Albert Sanchez Piñol décrit le choc de deux civilisations ayant leurs propres modes de vie et motivations tout en dénonçant les exactions commises sous la domination de l'Empire britannique.
Il reprend de plus l'idée qu'une figure féminine peut-être le pont entre les cultures.
Mais le thème principal reste la question de comment présenter l' Histoire et la réception de cette vision par le monde de l'édition et la justice: faire le portrait d'un colonialisme sans pitié qui récolte ce qu'il a semé? Présenter les locaux comme des barbares assoiffés de sang et obéir ainsi aux clichés de l'époque? Ou traiter cette rencontre sous un aspect anthropologique (premier métier de l'auteur) et historiquement objectif?
En conclusion: des passages très gore et très violents, une réflexion sur la présentation de l'histoire et sa réception et un portait d'un colonialiste proche d' Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog.
Albert Sanchez Piñol, Actes Sud, septembre 2008.
Tout en reprenant le même thème que dans La Peau froide, son premier roman, sans la dimension fantastique cette fois,Albert Sanchez Piñol décrit le choc de deux civilisations ayant leurs propres modes de vie et motivations tout en dénonçant les exactions commises sous la domination de l'Empire britannique.
Il reprend de plus l'idée qu'une figure féminine peut-être le pont entre les cultures.
Mais le thème principal reste la question de comment présenter l' Histoire et la réception de cette vision par le monde de l'édition et la justice: faire le portrait d'un colonialisme sans pitié qui récolte ce qu'il a semé? Présenter les locaux comme des barbares assoiffés de sang et obéir ainsi aux clichés de l'époque? Ou traiter cette rencontre sous un aspect anthropologique (premier métier de l'auteur) et historiquement objectif?
En conclusion: des passages très gore et très violents, une réflexion sur la présentation de l'histoire et sa réception et un portait d'un colonialiste proche d' Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog.
Albert Sanchez Piñol, Actes Sud, septembre 2008.
1 commentaire:
C'est vrai qu'il y a de celà (Aguirre ou la colère de Dieu) ! Cette ambiance de jungle étouffante, et puis la folie de William (c'est bien lui le violent, je ne sais plus ?) n'est pas sans rappeler la folie de Klaus Kinski ! Sinon j'ai trouvé l'histoire bien amenée. Il y a quelques scènes de violence et de sexe, mais ça passe dans le contexte ! On s'attend bien à ce qu'il y ait une ou deux horreurs avec tous ces sauvages... Ahaha !
(Sinon le Marcus Garvey en question n'a rien à voir avec le leader noir du même nom. C'est d'ailleurs bizarre d'avoir choisi ce nom là, non ?
C'est un peu comme si on appelait un personnage de son roman Malcom X...
Ou alors je n'ai rien compris, ce qui est probable ! Il y a sans doute une raison à ce nom... Si quelqu'un à une idée ?!)
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