Mon deuxième polar nordique, après les Millénium (pour attaquer dans le désordre); beaucoup l'ont déjà dévoré, dès lors que le nom d'Indridason est parvenu aux oreilles des grands lecteurs et des libraires... je sais, j'ai souvent un train de retard, mais j'en parle quand même! ><
Sur fond de froideur et d'une mélancolie très scandinave, le roman a pour thème central la famille et ses secrets les plus lourds. Évidemment ça influence mon jugement : le roman est indéniablement fort, il s'en dégage une violence qui m'a prise aux tripes. Indridason décrit de manière très réaliste les rapports "dominants/dominés" dissimulés derrière des apparences conventionnelles et le "qu'en-dira-t-on" au sein des structures familiales. Il aborde l'enfance dans ce qu'elle vit de plus dur, gratte au scalpel les anciennes cicatrices, jusqu'à découvrir de vieux squelettes enfouis.
Sur fond de froideur et d'une mélancolie très scandinave, le roman a pour thème central la famille et ses secrets les plus lourds. Évidemment ça influence mon jugement : le roman est indéniablement fort, il s'en dégage une violence qui m'a prise aux tripes. Indridason décrit de manière très réaliste les rapports "dominants/dominés" dissimulés derrière des apparences conventionnelles et le "qu'en-dira-t-on" au sein des structures familiales. Il aborde l'enfance dans ce qu'elle vit de plus dur, gratte au scalpel les anciennes cicatrices, jusqu'à découvrir de vieux squelettes enfouis.
Finalement à mes yeux, la phrase la plus dure et la plus révélatrice de toute la force que contient cette histoire est l'une des dernières:
-Elle s'appelait Margaret.
La femme en vert, Arnaldur Indridason (trad Eric Boury) - Points (7€50)
ps: j'vais p'tetre m'intéresser à la Cité des Jarres, histoire de tout bien faire dans le désordre!
5 commentaires:
Tu rigoles mais je suis un peu comme ça aussi! La preuve je lis le deuxième tome de Dexter, La nuit et le moment de Crébillon et Effondrement en ce moment!
Je l'ai beaucoup aimé celui-ci. Il marque plus que La Cité des Jarres. Quand je suis allé voir le film, je ne me souvenais pratiquement plus de l'histoire.
Quand à moi, la phrase qui m'a le plus touché est l'une des premières :
Erlendur, quant à lui, ne s'était jamais senti bien dans cette ville.
Ne vous inquiétez pas, j'ai lu la femme en vert avant la cité des jarres...
La femme en vert me reste surtout en tête pour la formidable plongée à l'intérieur de la tête d'une femme battue. Très fort, cet Indridason!
J'avais bien aimé ce polar réussi et sombre. Bien meilleur que L'homme du lac, qui m'avait un peu déçu.
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