Tout ce que tu sais, c'est que tu n'es en rien l'incarnation de la justice. Si tu écris, ce n'est que pour dire que cette vie a existé, plus infecte qu'un bourbier, plus réelle qu'un enfer imaginé [...] et qu'elle risque de revenir un jour ou l'autre une fois que son souvenir sera estompé. Le livre d'un homme seul, Gao Xingjian trad. Noël Dutrait - l'Aube
Gao Xingjian est en exil en France depuis 1988; prix Nobel de littérature, il écrit avant tout ce roman pour lui même et comme témoignage sous le règne du Grand Timonier; "La littérature permet de conserver sa conscience d'homme" dit-il d'ailleurs dans un entretien. Ce roman est poignant, jusqu'à horrifiant, on partage avec l'auteur l'envers du décor de la Grand Chine de Mao, depuis les combats politiques de Pékin jusque dans les campagnes. On passe par tous les sujets: la condition de la femme, la torture, les retournements de veste, la fuite, l'injustice, l'homme retranché dans sa plus basse et vile condition.
C'est en choisissant un texte non linéaire qu'il nous décrit l'emprisonnement de tout à chacun dans un masque moulé à l'effigie du bon travailleur, sous peine d'être dissident et jugé.
Gao Xingjian est en exil en France depuis 1988; prix Nobel de littérature, il écrit avant tout ce roman pour lui même et comme témoignage sous le règne du Grand Timonier; "La littérature permet de conserver sa conscience d'homme" dit-il d'ailleurs dans un entretien. Ce roman est poignant, jusqu'à horrifiant, on partage avec l'auteur l'envers du décor de la Grand Chine de Mao, depuis les combats politiques de Pékin jusque dans les campagnes. On passe par tous les sujets: la condition de la femme, la torture, les retournements de veste, la fuite, l'injustice, l'homme retranché dans sa plus basse et vile condition.
C'est en choisissant un texte non linéaire qu'il nous décrit l'emprisonnement de tout à chacun dans un masque moulé à l'effigie du bon travailleur, sous peine d'être dissident et jugé.
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