Un ange et un démon doivent préparer l'apocalypse, mais rien ne se passe comme prévu..
De bons présages est une véritable bombe! Unissant les plumes de deux grands maîtres de la fantaisie et du fantastique, un roman déjanté qui dépote et muscle les zygomatiques!
De Bons Présages, Pratchett/Gaiman, trad. Patrick Marcel - J'ai Lu
un extrait, histoire de:
Ce n’était pas pendant l’horreur d’une profonde nuit. L’ambiance aurait été plus appropriée mais que voulez vous ? On ne peut jamais compter sur le temps. Pour chaque savant fou qui bénéficie d’un orage providentiel, la nuit où son Grand Œuvre, étalé sur la table du laboratoire, est enfin achevé, des dizaines d’autres restent assis à se tourner les pouces, pendant qu’Igor encaisse les heures supplémentaires. Mais que le brouillard (avec risque de pluie, et des températures descendant jusqu'à huit degrés) n’abuse personne, en donnant l’impression que tout va bien. La nuit est douce, mais ça ne signifie pas que les forces des ténèbres ne sont pas à l’œuvre. Elles sont partout. En permanence elles existent dans ce seul but. Deux d’entre elles rôdaient dans le cimetière en ruine. Deux ombres, l’une bossue trapue, l’autre mince et menaçante : deux rôdeurs de niveaux olympique. Si Bruce Springsteen avait enregistré Born to Rôde, tous deux auraient figuré sur la pochette de l’album. Ils rôdaient dans le brouillard depuis déjà une heure, mais ils géraient leurs effort et auraient été capables au besoin de rôder le reste de la nuit, avec des réserves de lugubres menaces suffisantes pour une dernière pointe de rôdage à l’aube. Finalement après vingt minutes supplémentaires, l’un des deux s’exclama : « Ca commence a bien faire. Il devrait être là depuis des heures. » Il s’appelait Hastur et était duc des Enfers.
De bons présages est une véritable bombe! Unissant les plumes de deux grands maîtres de la fantaisie et du fantastique, un roman déjanté qui dépote et muscle les zygomatiques!
De Bons Présages, Pratchett/Gaiman, trad. Patrick Marcel - J'ai Lu
un extrait, histoire de:
Ce n’était pas pendant l’horreur d’une profonde nuit. L’ambiance aurait été plus appropriée mais que voulez vous ? On ne peut jamais compter sur le temps. Pour chaque savant fou qui bénéficie d’un orage providentiel, la nuit où son Grand Œuvre, étalé sur la table du laboratoire, est enfin achevé, des dizaines d’autres restent assis à se tourner les pouces, pendant qu’Igor encaisse les heures supplémentaires. Mais que le brouillard (avec risque de pluie, et des températures descendant jusqu'à huit degrés) n’abuse personne, en donnant l’impression que tout va bien. La nuit est douce, mais ça ne signifie pas que les forces des ténèbres ne sont pas à l’œuvre. Elles sont partout. En permanence elles existent dans ce seul but. Deux d’entre elles rôdaient dans le cimetière en ruine. Deux ombres, l’une bossue trapue, l’autre mince et menaçante : deux rôdeurs de niveaux olympique. Si Bruce Springsteen avait enregistré Born to Rôde, tous deux auraient figuré sur la pochette de l’album. Ils rôdaient dans le brouillard depuis déjà une heure, mais ils géraient leurs effort et auraient été capables au besoin de rôder le reste de la nuit, avec des réserves de lugubres menaces suffisantes pour une dernière pointe de rôdage à l’aube. Finalement après vingt minutes supplémentaires, l’un des deux s’exclama : « Ca commence a bien faire. Il devrait être là depuis des heures. » Il s’appelait Hastur et était duc des Enfers.
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