'Je suis mort le 5 août 2005, à 8h47 exactement. Je le sais parce que j'ai regardé ma montre. J'étais dans mon lit. Mon chien, de toute sa longueur, était allongé contre mon côté droit. Les chiens aiment dormir dans la chaleur tendre de ceux qui les aiment. Ça les rassure. C'est toujours un peu inquiet, un vivant.'
Cornelius Van Zandt a la cinquantaine, il est misogyne, misanthrope, il nous irrite, et puis voila, il a une tumeur. Il vitupère alors, avec un humour cinglant à la Desproges, le style en plus, sur les petites et grandes choses de la vie, et sur la mort.
Un roman cru détonnant, un héros qui rentre dans le lard, mais qu'on aime un peu, finalement, et puis Socrate en guest star, à ses dernières heures qui comme notre homme choit.
Patrick Declerck, Socrate dans la nuit - Gallimard 2008Cornelius Van Zandt a la cinquantaine, il est misogyne, misanthrope, il nous irrite, et puis voila, il a une tumeur. Il vitupère alors, avec un humour cinglant à la Desproges, le style en plus, sur les petites et grandes choses de la vie, et sur la mort.
Un roman cru détonnant, un héros qui rentre dans le lard, mais qu'on aime un peu, finalement, et puis Socrate en guest star, à ses dernières heures qui comme notre homme choit.
«Socrate dans la nuit» est aussi une oeuvre de circonstance. Quand il apprend sa maladie, il y a environ deux ans, Patrick
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