"Rana Toad", ça se mange?

Nous sommes libraires de divers horizons, bibliovoraces friands de découvertes, ici pour partager!

lundi 21 juillet 2008

L'enfant qui savait tuer

Boy kill man, traduit L'enfant qui savait tuer de Matt Whyman (trad. Stéphane Carn) est paru aux éditions Gallimard collection Scripto. Sonny (alias Shorty) est un jeune adolescent qui vit dans une famille désunie. Il fait des petits boulots avec son meilleur ami Alberto dans les rues chaudes de Colombie où les gangs se déchirent. Un jour, Alberto revient avec une arme, on la lui a donnée à garder contre quelques dollars. Puis un autre jour Alberto revient avec une veste tachée de sang. Jusqu'à ce qu'il ne revienne plus du tout. Sonny décide alors de passer à son tour enfant-assasin pour sortir de la misère.

Un roman extrêmement dur sur l'utilisation des enfants intouchables par la loi. Enfants drogués afin de servir une guerre de pouvoir et y laisser leur innocence. Ce livre est une fiction, mais n'oublions pas: les enfants assassins de Colombie existent.

In writing Boy Kills Man, I didn't set out to purposely shock or disturb. Nor did I write for a specific age group. I just wanted to tell a story as honestly as I could, as seen through the eyes of a 12-year-old assassin - living in a part of our world where this really happens. For Shorty, a gun provides a purpose and earns him respect. This may make uneasy reading, and invite accusations of glamorising violence, but you have to ask why anyone in this situation would be drawn to pick up a gun in the first place. Once such a weapon is in his possession, however, it becomes like a terminal disease. He lives with it as best he can, knowing it'll get him in the end. Boy Kills Man isn't a novel to preach that 'guns are bad', and nor is Shorty particularly sorry for what he does. Despite this, I hope the reader is left with sympathy and affection for Shorty, and then question why that is.

1 commentaire:

Gilmoutsky a dit…

Je ne lis pas l'anglais very well, traduction please!!!!