On dit Linda Lê baroque, son univers intimiste, ses lecteurs transcendés.. J'aurais pour ma part envie de partager sa maîtrise de la langue française. Il y a long à dire sur la perfection de son style, mais si peu sur l'histoire du roman: "Le récit d'une relation triangulaire entre une femme écrivain suicidée et les deux frères qui se disputèrent son amour..."
J'ai eu trop peu d'empathie pour les protagonistes. Linda Lê passe les mots au scalpel et il n'en sort aucune saveur. In Memoriam m'a fait penser à un long exercice de style, une ébauche d'émotions qui ne prennent jamais leur envol. C'est malheureusement le problème de bien des livres de cette rentrée littéraire..
Je me suis toujours défilé en excipant de mon adage selon lequel l'homme clairvoyant ne conçoit qu'une seule échappatoire : le renoncement. C'est ainsi que je me suis retrouvé végétant dans cet espace intermédiaire où de la vie je ne reçois qu'un faible écho. La diligence que mettent mes congénères à mener leur train-train me hérisse.
J'ai eu trop peu d'empathie pour les protagonistes. Linda Lê passe les mots au scalpel et il n'en sort aucune saveur. In Memoriam m'a fait penser à un long exercice de style, une ébauche d'émotions qui ne prennent jamais leur envol. C'est malheureusement le problème de bien des livres de cette rentrée littéraire..
Je me suis toujours défilé en excipant de mon adage selon lequel l'homme clairvoyant ne conçoit qu'une seule échappatoire : le renoncement. C'est ainsi que je me suis retrouvé végétant dans cet espace intermédiaire où de la vie je ne reçois qu'un faible écho. La diligence que mettent mes congénères à mener leur train-train me hérisse.
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