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dimanche 27 juillet 2008

La machine à explorer le temps

C'est sous l'influence des théories sur l'évolution de Darwin que Herbert George Wells écrit son roman en 1895 - traduit de l'anglais par Henry D. Davray en 1959. N'oublions pas de Wells L'homme invisible, L'ile du docteur Moreau, La guerre des mondes entre-autres, de grands classiques adaptés au cinéma écrits par un précurseur de la SF.

Un explorateur dont on ne dit pas le nom raconte à une assemblée éminente son voyage dans les années 800000. Pourquoi une époque si lointaine? pour que l'utopie soit complète et que son histoire périclite. L'avenir selon Wells, je ne vous le dirai pas, mais vous laisserai le découvrir..

Il s'agit toutefois d'un essai extrêmement inventif et passionnant, et contrairement à tous les voyages temporels que l'on a pu lire, il n'y a aucune incohérence possible. L'auteur émet une théorie intéressante, bien que très sombre sur le déclin de l'humanité. Enfin à mon avis, celle-ci aura déjà bien du mal à dépasser le siècle prochain :x

Citons tout de même dans les meilleures films à traîter des voyages temporels: l'incontournable Effet Papillon réalisé par Eric Bress et J. Mackye Gruber qui reste l'un de mes préférés (oui j'étais obligée de le placer quelque part :<)

La machine à explorer le temps , Wells (trad. Davray) - Folio SF Gallimard

Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée - ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute, et que par conséquent j'allais à une vitesse de plus d'une année par minute ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps.

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