"Rana Toad", ça se mange?

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mercredi 23 novembre 2016

"Nous afons les moyens de fous faire parler..." (Chapitre 10)

Jacques Poirier, 1975.
  The general suddenly sat straight, gripping the arms of his chair. "Where is he?" he demanded.
  "Huh?" said Bob.
  "You heard me. Where is the man you call The Potter?"
  "We don't know," Jupiter said.
  "That is impossible!" said the general. A flush of color rose to his leathery cheeks. "He was with you yesterday. Today you helped his friends when they arrived at his house. You know where he is!"
  "No, sir," said Jupiter. "We have no idea where he went after he left the salvage yard yesterday."
  "He sent you here!" The accusation was curt.
Édition britannique, Armada, 1987.
  "No!" cried Bob.
  "Do not tell me fairy tales about wandering in the chaparral!" shouted the general. He beckoned to his associate. "Demetrieff! Your gun, if you please!"
  The man handed the weapon to the general.
  "You know what to do," said Kaluk harshly.
  Demetrieff nodded and began to unbuckle his belt.
  "Hey, wait a minute!" shouted Bob.
  "You will remain seated," said General Kaluk. "Demetrieff, take the fat one who talks so well. I want him to talk more."
  Demetrieff went around behind the bunk on which Jupe and Bob were seated. Jupiter felt the leather of the belt settle around his head.
  "Now you will tell me about The Potter," said the general. "Where is he?"
  The belt tightened on Jupiter's head.
  "I don't know, said Jupiter.
  "He simply walked away from your... your salvage yard and was not seen again?" The general was almost sneering.
  "That's what happened."
  The belt tightened some more.
  "And he was expecting guests - these friends you speak of - these friends to whom you were so helpful."
  "That's right."
  [...] "He said nothing to you? You swear it?"
  "He said nothing," declared Jupiter. He stared straight at the general, unblinking.
  "I see." The general stood up and walked to Jupiter. He looked at him for half a minute, then sighed. "Very well, Demetrieff. We will let them go. He is telling the truth. [...] A pair of children, curious as all children are curious. They know nothing."
  The belt was removed from Jupiter's head. Bob, who had not realized that he was holding his breath, let out a great gasp of relief.
Jacques Poirier, 1975.

  "Brusquement, le général se redressa sur son siège, agrippa fermement le bord de la table et se pencha en avant. Ses yeux jetaient des éclairs:
  "Où est-il? cria-t-il d'une voix tonnante.
  -Qui ça? demanda Bob en sursautant.
  -Vous savez bien de qui je parle. De cet homme que l'on appelle le Potier!
  -Nous l'ignorons, monsieur, affirma Hannibal.
  -C'est impossible! rugit Kaluk tandis qu'une flambée de colère rougissait ses joues tannées. Il était avec vous hier. Et aujourd'hui vous avez aidé ses invités à s'installer dans sa maison. Vous savez où il se trouve.
  -Non, monsieur, dit Hannibal. Nous ignorons où il s'est rendu après avoir quitté la cour du bric-à-brac, hier matin.
  -C'est lui qui vous a envoyés ici! lança le général d'un ton accusateur.
  -Ce n'est pas vrai! s'écria Bob.
  -Ne mentez pas! [...] Demetrieff! Votre pistolet, s'il vous plait!"
  Demetrieff passa son arme au général.
Édition britannique, Armada, 1992.
  "Vous savez ce que vous avez à faire?" lui dit encore Kaluk d'une voix dure.
  Demetrieff fit signe qu'il avait compris et se mit à détacher sa ceinture.
  "Hé! Attendez un peu! cria Bob, effrayé.
  -Restez assis! ordonna le général Kaluk. Demetrieff! Commencez par ce jeune homme qui parlait
tellement tout à l'heure. Puisqu'il a la langue si bien pendue, je désire l'entendre parler plus encore."
  Demetrieff alla se placer derrière Hannibal et lui passa autour du front sa ceinture de cuir formant boucle.
  "Maintenant, dites-moi ce que vous savez du Potier! ordonna le général. Où est-il?
  -Je n'en sais rien", répondit Hannibal.
  La boucle se resserra autour de son crâne.
  "Ainsi, il a quitté la cour du bric-à-brac et personne ne l'a revu depuis?
  -C'est en effet ainsi que les choses se sont passées.
  La boucle se resserra davantage.
  "Et il attendait des invités... ces amis dont vous m'avez parlé"... Ses amis vis-à-vis desquels vous vous êtes montrés si secourable?
  -Exactement.
  [...] - Et le Potier ne vous a rien confié avant de disparaître?
  -Il ne nous a rien dit du tout", affirma Hannibal.
  Il regardait son interlocuteur droit dans les yeux, sans ciller.
  "Je vois..." Le général se leva, s'approcha du chef des détectives, le contempla une bonne minute en silence, puis soupira. "Très bien, Demetrieff. Laissons-les partir. Ce garçon dit la vérité. [...] Ce ne sont que des , curieux comme tous les garçons de leur âge. Ils ne savent rien."
  Demetrieff libéra Hannibal de la courroie qui lui serrait la tête. Bob qui, jusque-là, avait retenu son souffle, se permit enfin de respirer librement."

The Mystery of the Flaming Footprints/L'Aigle qui n'avait plus qu'une tête, M.V. Carey. Traduit de l'américain par Claude Voilier.

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