Jacques Poirier, 1966. |
Tome 1 - The Secret of Terror Castle/Au Rendez-vous des revenants:
Dans le tout premier chapitre de la série, le lecteur apprend comment les Trois Jeunes Détectives ont pu bénéficier de l'utilisation du Rolls avec chauffeur. L'extrait ci-dessous fait partie de la conversation entre Bob et sa mère que j'ai découpée en rondelles selon le thème abordé:
"Incidentally, what on earth was that story on the front of yesterday's paper about Jupiter's winning the use of a Rolls-Royce sedan for thirty days?"
"It was a contest the Rent-'n-Ride Auto Rental Company had," Bob told her. "They put a big jar full of beans in their window and offered the Rolls-Royce and a chauffeur for thirty days to whomever guessed nearest to the right number of beans. Jupiter spent about three days calculating how much space was in the jar, and how many beans it would take to fill that space. And he won...[...]"
"[...] A propos, quelle est cette histoire que j'ai lue dans le journal d'hier? Hannibal a gagné la location d'une Rolls pour un mois?
-Oui, m'man. C'était un concours organisé par une société de location de voitures. Il y avait une jarre pleine de haricots secs dans une vitrine, et il fallait deviner le nombre de haricots. Celui qui donnerait le chiffre le plus proche du chiffre exact aurait droit à une Rolls avec chauffeur pendant trente jours! Hannibal a fait des calculs sur le volume moyen des haricots, etc. Et il a gagné!... [...]"
Le lecteur fait la connaissance plus concrète de Worthington/Warrington, en même temps que Peter, Bob et Hannibal, dès le Chapitre 2:
Jacques Poirier, 1979. |
"Master Jones?" he said. "I am Worthington, the chauffeur."
"Uh - glad to meet you, Mr. Worthington," Jupiter said. "But call me Jupiter, like everybody else."
"Please, sir." Worthington looked pained. "You must adress me simply as Worthington. That is customary. It is also customary for me to address my employers in a somewhat formal manner. You are now my employer, as it were, and I would prefer to adhere to custom."
"Well, all right, Worthington,"Jupiter said. "If it's customary."
"Thank you, sir. Now the car and I are at your service for thirty days."
"Thirty days of twenty-four hours each," Jupiter said. "That's how the contest rules were worded."
"Precisely, sir." Worthington opened the rear door. "Will you enter?"
Jacques Poirier, 1966. |
"Le chauffeur avait bondi de son siège. C'était un homme de haute taille, maigre mais robuste, avec un long visage à l'expression débonnaire. La casquette à la main, il s'adressa à Hannibal Jones.
"Monsieur Hannibal, je pense, fit-il. Je suis Warrington, le chauffeur.
-Euh..., enchanté de faire votre connaissance, monsieur Warrington. Appelez-moi donc Hannibal."
Le chauffeur parut choqué.
"Au contraire, je me vois obligé de demander à Monsieur de bien vouloir m'appeler seulement Warrington. C'est l'usage. Je dois, de mon côté, m'adresser à mes employeurs avec toutes les marques extérieures du respect. C'est aussi l'usage. Comme Monsieur se trouve être actuellement, en quelque sorte mon employeur...
-Bon, bon, parfait, Warrington, dit Hannibal. Puisque c'est l'usage.
-Je remercie Monsieur. Le véhicule et moi-même sommes à la disposition de Monsieur pour trente jours.
-Trente jours de vingt-quatre heures. C'était prévu dans le règlement du concours.
-Certainement, Monsieur, fit Warrington en ouvrant la portière arrière. Donnez-vous la peine de monter."
-Certainement, Monsieur, fit Warrington en ouvrant la portière arrière. Donnez-vous la peine de monter."
Worthington/Warrington fera d'autres apparitions tout au long de The Secret of Terror Castle/Au Rendez-vous des revenants, dont celle illustrée par Harry Kane alors que les détectives vont proposer leurs services à Alfred Hitchcock (voir L'imitation de Jupiter/Hannibal), mais c'est lors de la dernière visite au Château des Épouvantes qu'il joue un rôle important et que Jacques Poirier le dessinera de nombreuses fois en compagnie de Bob alors qu'ils se lancent à la recherche de Peter et Juptier/Hannibal
Dans le Chapitre 8, il nous énonce lui-même l'une des consignes qu'il doit respecter lors de son service:
"[...] When you did not appear, I began to fear for your safety. My orders are that I must never let this car out of my sight, but if you had not appeared in another moment, I would have come in search of you."
"[...] Ne vous voyant pas revenir, j'ai craint pour votre sécurité. Bien que je n'aie pas le droit d'abandonner la voiture, je serais allé à votre recherche si vous n'étiez pas reparu."
... à laquelle il fera une entorse dans le Chapitre 17:
Jacques Poirier, 1966. |
"Master Andrews," Worthington said at last. "I thin that I should go after them."
"But you can't leave the car, Worthington," Bob reminded him. "You're not supposed to let it out of your sight."
"Master Jones and Master Crenshaw are more important than an automobile," Worthington said. "I am going to search for them."
He got out of the Rolls and opened the boot. Bob was right beside him as the chauffeur picked out a big emergency electric lantern.
"I'm coming with you, Worthington," Bob said. "They're my buddies."
"Very well, we shall go together."
Worthington paused to take a heavy hammer out of the boot, in case he needed a weapon, and then thay started up Black Canyon."
Jacques Poirier, 1979. |
attendaient dans la Rolls-Royce. Hannibal et Peter ne revenaient pas. Toutes les cinq minutes, Bob descendait de voiture et scrutait le cañon. Toutes les dix minutes, Warrington descendait aussi. Le cañon s'étendait, noir et tortueux, comme un serpent python!
"Monsieur Bob, dit enfin Warrington, il me semble que nous devrions aller à leur recherche.
-Mais, Warrington, vous n'avez pas le droit d'abandonner la voiture.
-M. Hannibal et M. Peter sont plus importants que n'importe quelle voiture. Je vais les chercher."
Le chauffeur descendit une fois de plus et ouvrit le coffre arrière, où il prit une grande torche électrique.
"Je viens avec vous, Warrington, déclara Bob. Après tout, ce sont mes copains.
-Très bien, nous irons ensemble."
Warrington prit encore la précaution de se munir d'un gros marteau pour le cas où il aurait besoin d'une arme. Puis l(homme et le garçon se mirent en route."
Jacques Poirier, 1966. |
"Pulling the heavy hammer out of his belt, he began smashing at the wall. In a moment they both pricked up their ears. One section sounded hollow.
He gave that spot a few hard smashes, and th cement began to crumble. In no time he had knocked a hole right through the wall."
Jacques Poirier, 1979. |
"Saisissant le marteau qu'il avait passé dans se ceinture, il se mit à frapper le mur. Il constata bientôt qu'une partie sonnait creux.
Alors il cogna à tour de bras et, sous les coups qu'il lui portait, le ciment commença à s'effriter."
Pas très loin, Poirier semble dessiner Worthington/Warrington deux fois pour ce qui semble être la même scène (Chapitre 17):
Jacques Poirier, 1966. |
"Bats!" Bob yelled in alarm. "Worthington, we're being attacked by giant bats!"
"Steady, lad!" Worthington said. "Don't panic."
He got down on his knees to hunt around for his light, while Bob covered his head with his arms. Large, soft creatures were flapping round him now, and one tried to land on his head. He gave a wild yell and knocked it off.
"Worthington!" he shouted. "They're big as pigeons! They're giant vampire bats!"
"I think not, Master Andrews," Worthington said as his light finally came on again. He aimed its beam upward, and they could see dozens of things with wings flying around them. But the things were birds, not bats. As soon as they saw the light, they flew towards it, squeaking in their excitement.
Worthington snapped off the lantern.
"The light attracts them," he shouted to Bob. [...]"
Jacques Poirier, 1966. |
commença à la chercher à tâtons. A ce moment, il entendit des battements d'ailes et de petits cris aigus. Un objet mou lui frappa la poitrine dans l'obscurité et rebondit. Un autre objet - soyeux ou velu - l'atteignit à la tête.
"Des chauves-souris! hurla Bob. Warrington! Nous sommes attaqués par des chauve-souris géantes!
-Du calme, répondit Warrington. Pas de panique."
Agenouillé, il cherchait toujours sa torche. Bob se couvrit la tête avec les mains. De grands animaux s'ébattaient autour de lui. L'un d'eux voulut se poser sur sa tête. Bob poussa un cri et le repoussa d'un coup de poing.
"Warrington! Elles sont grosses comme des pigeons! Ce sont des chauve-souris vampires!
-Je ne le pense pas, monsieur Bob", répondit le chauffeur.
Il venait de retrouver sa torche et l'alluma. Dirigeant le faisceau de lumière vers le haut, il éclaira des dizaines d'animaux ailés qui tournaient autour d'eux. Mais c'étaient des oiseaux, pas des chauve-souris: dès qu'ils virent la lumière, ils convergèrent tous vers elle.
Warrington éteignit la torche.
"La lumière les attire, cria-t-il. [...]"
Jacques Poirier, 1966. |
"Well, what is it?" Rex whispered in a whispered in a menacing way.
"We'd like to talk to you, Mr. Rex," Jupiter said.
"And supposing I do not wish to be bothered, boy?"
"In that case" - it was Worthington speaking up - "we shall have to call the authorities to investigate."
Mr. Rex looked alarmed. "No need for that!" he whispered. "Come in, come in."
Jacques Poirier, 1979. |
-Nous aimerions vous dire quelques mots, monsieur Rex, expliqua Hannibal.
-Et si je vous répondais que je n'aime pas être dérangé à n'importe quelle heure du jour et de la nuit?
-En ce cas, prononça Warrington, nous serions contraints de demander à la police d'intervenir.
-Inutile, inuitle, chuchota Rex, alarmé. Entrez, je vous en prie."
The Secret of Terror Castle/Au Rendez-vous des revenants, Robert Arthur. Traduit de l'américain par Tatianna Bellini/Vladimir Volkoff.
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