"Rana Toad", ça se mange?

Nous sommes libraires de divers horizons, bibliovoraces friands de découvertes, ici pour partager!

vendredi 17 juillet 2015

Première apparition de Carlos (Chapitre 6)


Jacques Poirier, 1967
"Señor Jupiter?" he asked.
  "I'm Jupiter Jones, "Jupiter said.
  "I am Carlos," the boy said. He had a liquid Mexican accent, which sounded almost musical. "The au-to, it is where? May I see it?"
  "The au-to?" Jupiter didn't get it, but Pete did.
  "He wants to know where the Rolls-Royce is," he said.
  "Oh. The car is in the garage," Jupiter told Carlos.
  "A golden au-to!" Carlos said. "It must be beautiful. I wish so much to see it." He started to grin at them, then looked frightened. "Excuse me, Señor Jupiter, but the cars, I like them so much. All cars. Some day... some day I too shall own a car!"

  "Señor Hannibal? questionna le Mexicain.
Jacques Poirier, 1967
  -Je suis Hannibal Jones, répondit le gros garçon.
  -Et moi je m'appele Carlos", fit l'autre.
  Son accent mexicain ne manquait pas de charme.
  -Est-ce que je pourrais admirar l'auto? demanda-t-il.
  -Quelle auto? s'étonna Hannibal.
  -Il veut parler de la Rolls, expliqua Peter.
  -Elle est au garage, dit Hannibal.
  -Una auto dora. J'aimerais bien l'admirar..." murmura Carlos.
  Il allait sourire aux garçons, puis, soudain effrayé, il reprit son sérieux:
  "Perdone, señor Hannibal. Les autos, j'aime tellement ça. Toutes les autos. Un jour, j'en aurais une à moi."


  Carlos joue un rôle important dans ce deuxième volet, au point qu'il fait partie de la liste de personnages dont Alfred Hitchcock nous donne des nouvelles en épilogue:


  "Quant au jeune Carlos, les trois jeunes détectives l'ont présenté à Warrington. Warrington, impressionné par son amour des automobiles, l'a, à son tour, présenté au directeur de l'agence de locations de voitures, qui lui a donné un emploi de laveur. Pendant ses heures de loisir, Carlos apprend la mécanique. Il est donc parfaitement heureux. Ajoutez à cela qu'il habite chez les Jones et paie sa pension en travaillant au Paradis de la Brocante un jour par semaine."


  A la lecture de ses lignes, il est légitime de se demander si l'on reverra Carlos. Ce ne sera pas le cas.

The Mystery of the Stuttering Parrot/Le Perroquet qui bégayait, Robert Arthur. Traduction de l'américain par Vladimir Volkoff.

Aucun commentaire: