La famille Howell vit en
autarcie depuis des années, coupée du monde. Jora, père très
pieux et Elspeth, sage-femme régulièrement embauchée dans les
villes alentour et pour des périodes de plusieurs mois, ont éduqué
trois garçons et deux filles.
Ce cadre serein est
détruit dès le début du roman. Elspeth revient les bras chargés
de cadeaux pour Noël, mais les réjouissances n'auront pas lieu au
vu de ce qui l'attend.
Caleb, 12 ans, enfant
solitaire et peu bavard, s'est toujours mis volontairement à l'écart
de sa famille et a pris l'habitude de vivre et de dormir dans la
grange, avec les bêtes. C'est ce qui l'a sauvé lorsque trois hommes
en foulard rouges et armés de fusils ont massacré sa famille. Il
décide de partir à la recherche des assassins, mais il découvrira
aussi la vérité sur ses origines.
Happés dès le
premier chapitre, notre empathie immédiate envers cette famille se
complique de petites vérités et autres révélations que James
Scott sait subtilement distiller. Retour à Watersbridge est
un magnifique premier roman quelque part entre polar, western et
roman d'initiation.
Retour à Watersbridge, James Scott, Seuil, 21,50€. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire