Ce court roman est ici réédité sous une version remaniée. Les débris du chaudron a, en effet, déjà été publié dans l’anthologie Royaumes chez Fleuve Noir en 2000. Il explore la mythologie galloise autour des personnages Kerridwen et Kernunnos. Le début commence fort, avec une mise en scène en des temps qui ne nous appartiennent plus. Les deux protagonistes reviennent dans le monde des hommes afin d’y commencer un nouveau cycle. En parallèle, on suit le parcours de personnages de notre époque : une famille américaine d’origine galloise est poursuivie par une malédiction qui voit filles et garçons se faire tuer par un monstre marin.
Bien qu’intéressant pour son exploration des mythes celtiques, qui est un thème que j’apprécie particulièrement, le scénario, mais aussi l’écriture, m’ont quelques peu laissé de marbre. Si le début m’a séduit, j’ai vite déchanté avec la suite de l‘histoire. Les évènements s’enchaînent trop vite, et perdent ainsi en profondeur. Il en est de même pour les personnages qui, trop vite présentés, ne provoquent pas d’intérêt quant à leur destinée (hormis Kerridwen et Kernunnos). Bref, de nombreux éléments auraient mérités d’être développés.
Un autre aspect m’a fort déçu, il s’agit du grotesque de certaines situations. D’abord la scène d’inceste entre Kerridwen et son fils Affang. Je n’ai pas saisi pourquoi cette puissante reine se retrouvait sans pouvoir rien faire par la suite. J’en reviens au manque de développement des personnages qui m’auraient peut-être permis de mieux comprendre.
Autre situation grotesque, la fin du roman, où l’on retrouve Morvran (qui n’était, quelques pages plus tôt, qu’un jeune chanteur) combattant Affang, ici sous la forme d’un gros vers crachant de l’acide : « L’un des yeux de Morvran pend sur sa joue. Sa mâchoire est à nu. Ses disques vertébraux commencent à percer et la chair et la peau, parodiant la crête dorsale d’un dragon. ».
Il fut également dommage qu’à la fin, les personnages repartent aussi vite qu’ils nous ont été présentés, ce qui m’a laissé sur ma faim.
Aussi divertissante qu’est pu être cette lecture, de grosses déceptions qui apparaissent peu à peu ont faibli, voire annihilé, mon intérêt pour la suite. Reste l’aspect mythologique qui fut intéressant.
Bien qu’intéressant pour son exploration des mythes celtiques, qui est un thème que j’apprécie particulièrement, le scénario, mais aussi l’écriture, m’ont quelques peu laissé de marbre. Si le début m’a séduit, j’ai vite déchanté avec la suite de l‘histoire. Les évènements s’enchaînent trop vite, et perdent ainsi en profondeur. Il en est de même pour les personnages qui, trop vite présentés, ne provoquent pas d’intérêt quant à leur destinée (hormis Kerridwen et Kernunnos). Bref, de nombreux éléments auraient mérités d’être développés.
Un autre aspect m’a fort déçu, il s’agit du grotesque de certaines situations. D’abord la scène d’inceste entre Kerridwen et son fils Affang. Je n’ai pas saisi pourquoi cette puissante reine se retrouvait sans pouvoir rien faire par la suite. J’en reviens au manque de développement des personnages qui m’auraient peut-être permis de mieux comprendre.
Autre situation grotesque, la fin du roman, où l’on retrouve Morvran (qui n’était, quelques pages plus tôt, qu’un jeune chanteur) combattant Affang, ici sous la forme d’un gros vers crachant de l’acide : « L’un des yeux de Morvran pend sur sa joue. Sa mâchoire est à nu. Ses disques vertébraux commencent à percer et la chair et la peau, parodiant la crête dorsale d’un dragon. ».
Il fut également dommage qu’à la fin, les personnages repartent aussi vite qu’ils nous ont été présentés, ce qui m’a laissé sur ma faim.
Aussi divertissante qu’est pu être cette lecture, de grosses déceptions qui apparaissent peu à peu ont faibli, voire annihilé, mon intérêt pour la suite. Reste l’aspect mythologique qui fut intéressant.
Nathalie Dau, Argemmios éditions, 2008, 207 pages, 13,50€.
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