Walter est un enfant pas très sociable avec lequel ses parents ont des problèmes de communication au point de ne pas regretter que celui-ci parte de la maison pour aller étudier plus loin la biologie marine, passion héritée de la peine ressentie à la mort de son premier poisson rouge avec lequel il semblait entretenir de longues conversations.
Il en adoptera un autre, un Ryukin japonais portant le nom de l'impératrice chinoise Yang Meizi. L'avantage d'un aquarium est que c'est l'une des rares choses qui ne fonctionne pas à l'électricité en ces temps de rationnement des ressources naturelles. Alors que la solidarité s'impose entre étudiants le mutisme de notre héros le pousse à s'isoler et ainsi protéger à tout prix l'eau de son poisson, seule restée potable même si très sale.
Mais il rencontre Sarah, une jeune fille qui elle élève des carpes Kohaku, seule personne qui puisse l'apprivoiser et devenir aussi importante pour lui que son poisson.
Tandis que les gens meurent de soif autour de lui son seul soucis est de sauver la vie de son poisson quitte à se déshumaniser au fur et à mesure tandis qu'un "camarade" se liquéfie littéralement devant sa porte et qu'un autre l'attaque. Il décide de transporter son poisson dans un sac afin de partir à la quête du si précieux liquide.
L'auteur de Métropolitain, que j'avais précédemment chroniqué, nous entraîne dans une chronique du quotidien d'un adolescent tellement isolé des tourments de la société qu'il est surpris par une ambiance de survival post-apocalyptique. Il aborde de façon réaliste et donc cruelle les effets collatéraux du manque d'eau qui transforme très vite les hommes en monstres prêts à tout pour survivre. Une descente aux enfers d'autant plus angoissante que l'on ignore le pourquoi du comment de ce soudain chaos.
Premières pages sur le site de l'éditeur
Le site officiel de l'illustrateur Zariel, interview par la radio L'autre Monde à propos de son travail
Yan Marchand, Éditions Griffe d'encre, collection Novella, avril 2010.
Mais il rencontre Sarah, une jeune fille qui elle élève des carpes Kohaku, seule personne qui puisse l'apprivoiser et devenir aussi importante pour lui que son poisson.
Tandis que les gens meurent de soif autour de lui son seul soucis est de sauver la vie de son poisson quitte à se déshumaniser au fur et à mesure tandis qu'un "camarade" se liquéfie littéralement devant sa porte et qu'un autre l'attaque. Il décide de transporter son poisson dans un sac afin de partir à la quête du si précieux liquide.
L'auteur de Métropolitain, que j'avais précédemment chroniqué, nous entraîne dans une chronique du quotidien d'un adolescent tellement isolé des tourments de la société qu'il est surpris par une ambiance de survival post-apocalyptique. Il aborde de façon réaliste et donc cruelle les effets collatéraux du manque d'eau qui transforme très vite les hommes en monstres prêts à tout pour survivre. Une descente aux enfers d'autant plus angoissante que l'on ignore le pourquoi du comment de ce soudain chaos.
Premières pages sur le site de l'éditeur
Le site officiel de l'illustrateur Zariel, interview par la radio L'autre Monde à propos de son travail
Yan Marchand, Éditions Griffe d'encre, collection Novella, avril 2010.
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