Denis Labbé est connu pour être chroniqueur pour diverses webzines et magazines. Il a pourtant à sont actif deux romans et quatre recueils de poésie. Son nom n’est également pas étranger au lectorat friand d’anthologies fantastiques comme celles des éditions de l’Oxymore. Un certain nombre de ces textes font d’ailleurs partie de cette anthologie, mais ils ont été revus pour l’occasion. Et il se trouve que l’ensemble forme un très bon recueil plaisant et divertissant. Dans un registre principalement fantastique, mais parfois aussi d’anticipation, d’uchronie ou de merveilleux, les treize nouvelles offrent une certaine variété et une narration fluide.
On trouve une ambiance 19ème siècle avec Omnias Veritas et Mantille, qui ouvrent le recueil. Mais le ton n’en restera pas là. En effet, dans Papillons de nuit, l’auteur nous emmène dans une cité avec une narration urbaine à souhait. Dans ses treize histoires, on côtoie assassins, bête féroce et momie, sur fond de rêve, de cauchemars et de folie. J’ai particulièrement apprécié la nouvelle Rosebud, où dans une bague existe un monde d’ailleurs.
Mais pour moi, le plus de ce recueil est cette empreinte constante de deux passions de l’auteur : la peinture et la musique, en particulier métal. De nombreuses citations de chansons hantent le livre ; mais la musique contribue aussi à dessiner ces histoires. La peinture, en particulier de la Renaissance, a également une place très importante, comme le montre la première nouvelle qui lui est entièrement consacrée. Enfin, les femmes, aussi, ont une place importante. Forcément voluptueuses, elles sont à la fois inspiratrices de rêverie et de cauchemars. Des sortes de muses irréelles qui semblent hanter l’auteur.
Denis Labbé, Argemmios éditions, 2010, 231 pages, 16,90€.
On trouve une ambiance 19ème siècle avec Omnias Veritas et Mantille, qui ouvrent le recueil. Mais le ton n’en restera pas là. En effet, dans Papillons de nuit, l’auteur nous emmène dans une cité avec une narration urbaine à souhait. Dans ses treize histoires, on côtoie assassins, bête féroce et momie, sur fond de rêve, de cauchemars et de folie. J’ai particulièrement apprécié la nouvelle Rosebud, où dans une bague existe un monde d’ailleurs.
Mais pour moi, le plus de ce recueil est cette empreinte constante de deux passions de l’auteur : la peinture et la musique, en particulier métal. De nombreuses citations de chansons hantent le livre ; mais la musique contribue aussi à dessiner ces histoires. La peinture, en particulier de la Renaissance, a également une place très importante, comme le montre la première nouvelle qui lui est entièrement consacrée. Enfin, les femmes, aussi, ont une place importante. Forcément voluptueuses, elles sont à la fois inspiratrices de rêverie et de cauchemars. Des sortes de muses irréelles qui semblent hanter l’auteur.
Denis Labbé, Argemmios éditions, 2010, 231 pages, 16,90€.
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