Tour à tour palliatif, boulet, ou défouloir, chaque chien est un prétexte pour esquisser une situation, à angle subjectif, qui trompe son monde par sa simplicité. Dans chacune d'elles le rapport au chien est un trompe l'oeil aux relations et aux sentiments humains.
Dix monologues aux phrases ciselées juste comme il faut pour transcrire espoirs et attentes déçus ("Le Coup du Chien", "Le Cadeau", "L'accordéoniste"), atténuer certaines ruptures et autres douleurs ("La Timide"), ou pour laisser cours à ses regrets ("La Perte", "Un Homme"). Une palette de personnages assez variée pour présenter également des portraits plus légers, plus fantaisistes ("Immobile", my personal favorite) ou antipathiques ("Paufcon" et sa savoureuse allusion finale).
Je pourrais écrire quelques mots sur chacune des nouvelles, mais elles sont tellement courtes que même un résumé gâcherait tout plaisir de découverte.
Première publication, J'écris pour mon chien, n'est, je le souhaite, qu'un apéritif à un long et délicieux festin.
J'écris pour mon chien, Natacha Andriamirado, Maurice Nadeau, 12€.
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