On a rappelé les chiens, puis on est passé à la mise en condition. Chaque armée a sa méthode. Les Anglais, c'est la cornemuse. Les Chinois, le clairon. Les Sid-Af, ils frappentleur fusil contre leur assegai et ils entonnent un chant de guerre zoulou. Nous, c'était du Iron Maiden, à fond. Moi, perso, je n'ai jamais été fan de hard. Mon truc, c'est le rock traditionnel. J'en suis resté à "Driving South" de Hendrix. Mais je dois admettre que se trouver là, dans le désert, le vent dans les cheveux, avec la ligne de basse de "The Trooper" dans le bide, ça le faisait. Iron Maiden, c'était pas pour faire plaisir à Zack, hein, c'était pour nous gonfler à bloc, nous faire "pisser un bon coup", comme disent les anglais. Au moment où Dickinson s'est mis à beugler "As you plunge to a certain death", j'étais à fond. Le SIR chargé, prêt à tout, les yeux fixés sur cette horde, là, en face, "Allez Zack, vas-y, fais-moi plaisir!", vous voyez le genre.
World War Z - Une histoire orale de la Guerre des Zombies, Max Brooks, Calmann-Lévy coll. "Interstices". Traduit de l'anglais par Patrick Imbert.
3 commentaires:
Sympa mais ça sort d'où???
;)
Merci de me l'avoir signalé, c'est rectifié. On en trouve pas tous les jours des comme ça. J'avais trouvé une autre référence à Maiden dans un livre de Philip Le Roy, Leviatown (chez Baleine), sur The Number Of The Beast, mais je ne l'est notée nulle part et je n'ai plus le livre en magasin.
"l'ai notée", pardon
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