Une collection polar qui débute, ça évoque forcément pas mal de choses pour moi. Un mémoire, des heures passées à le rédiger et deux personnes qui me font passer un mauvais quart d'heure (elles n'ont même pas fait l'effort de me faire le coup du gentil flic/méchant flic). A leur décharge, mon mémoire était vraiment pourrave et il ne m'a servi qu'à dissimuler subtilement une ou deux choses (trop personnelles pour être racontées, ici ou même ailleurs) pour le fun. Désolé pour ceux qui ne comprendront pas cette introduction digressive, j'aurais du laisser un avertissement, "si vous n'avez pas été vous restaurer avec moi dans une pizzeria, qui a aussi un choix de plat de pâtes assez impressionnant, à Châtelet un jour d'octobre 2007, après un oral d'examen, passez illico au deuxième paragraphe" ou un truc du genre (je sais je peux encore le faire, puisque le traitement de texte me le permet, mais j'aime parfois raconter ma vie).
Mais venons-en donc aux Allusifs et l'inauguration de la collection "3/4 Polar". Trois petits livres, trois histoires du même auteur, Gabriel Trujillo Muñoz, et un avocat-détective, Miguel Angel Morgado (je sais, y'a pas de verbe et pas d'accent sur le a d'Angel, mais vous me faites un faux procès, là). Toutes trois calibrées à un poil plus de 80 pages (je suppose que les petites différences sont dues à la traduction), écriture, intrigues et péripéties nerveuses et sans superflu, ces enquêtes sont des modèles de concision. On ne reste pas sur sa faim, tout est dit.
Mais venons-en donc aux Allusifs et l'inauguration de la collection "3/4 Polar". Trois petits livres, trois histoires du même auteur, Gabriel Trujillo Muñoz, et un avocat-détective, Miguel Angel Morgado (je sais, y'a pas de verbe et pas d'accent sur le a d'Angel, mais vous me faites un faux procès, là). Toutes trois calibrées à un poil plus de 80 pages (je suppose que les petites différences sont dues à la traduction), écriture, intrigues et péripéties nerveuses et sans superflu, ces enquêtes sont des modèles de concision. On ne reste pas sur sa faim, tout est dit.
Morgado n'est apparemment pas conçu pour qu'on s'attache à lui, pas de considérations ou de méditations sur son passé, on a une histoire à raconter. Qu'il soit obligé, "par curiosité", de se rendre à Tijuana pour retrouver un père disparu, camarade de William S. Burroughs au temps de la beat generation (Tijuana City Blues), qu'il se retouve nez à nez avec un barge lors d'une enquête d'enlèvement d'enfants et de trafic d'organes (Loverboy) ou qu'il soit contacté par une ancienne petite amie pour retrouver son mari disparu lors d'une mission soi-disant écologique de recensement des cactus (get it, honey?) (Mexicali City Blues, qui est en réalité le nom de la série en version originale), l'avocat des droits de l'homme prend ses quelques coups comme on les aime, à la tradition hard boiled, sinon c'est pas drôle.
Un peu longues pour être qualifiées de nouvelles mais trop courtes pour l'être de romans (il y a un terme, mais je préfère que quelqu'un d'autre le mentionne, c'est le côté interactif de cet article), ces histoires se lisent agréablement en une petite heure chacune avec une tasse de café (ou de thé ou de diabolo grenadine, c'est vous qui voyez) et un fond de jazz (ou d'électro ou de punk progressif tibétain, comme si quiconque en avait quelque chose à faire).
Tijuana City Blues, Loverboy, et Mexicali City Blues, Gabriel Trujillo Muñoz, Les Allusifs, coll. "3/4 Polar", 12€50 chacun. Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli.
4 commentaires:
C'est marrant ça me rappelles quelque chose ton intro... ;)
Bon ok, les livres ont l'air bien, mais surtout... Comment s'appelle cette fameuse pizzeria avec le choix impressionant de pates ?
PASTAPAPA
94 rue St Denis - 75001 Paris
(Métro Etienne Marcel)
http://www.pastapapa.fr/restaurants_pastapapa/restaurants_paris.htm
L'un de mes restos préférés! J'avoue c'est moi qui ai trainé toute la belle troupe là-bas! ;)
Buuuuummmmpppppp (bruit de mon buzzer)
"Ne serait ce pas le terme de Novella ?"
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