J'ai choisi l'impermanence.
Que suis-je donc en train de faire dans ma chambre?
Constater qu'ici aussi je suis un intrus.
La jeune femme s'approche de l'un des corps, contemple le visage - sans dents -, lui ferme les yeux et s'imprègne de sa puanteur. Elle fait la même chose avec les autres.
Le djinn ne cache pas son dégoût.
Quand elle a fini - la nuit tombe - elle dit une prière: Seigneur des Mondes, que leur douleur reste gravée dans la mienne.
Le Jardin dévasté, Jorge Volpi, Seuil. Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli.
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