Les tomes suivants raconteront la survie de ce personnage toujours indigné par l'injustice, mais positif et plein d'espoir qu'est Gen.
Dans un effort pour relater ce qu'était devenu Hiroshima après l'explosion, Keiji Nakazawa aborde les conséquences de celle-ci sur une décennie: l'interventionnisme américain, les expériences sur les irradiés, la prolifération des clans mafieux, les bandes d'enfants orphelins.
Comme le souligne Art Spiegelman dans sa préface du premier tome, le lecteur occidental risque d'être agacé par ce côté très expressif ("BOUH-HOU" et autres "OUIN-OUIN"), l'humour candide (voire niais) ou le discours anti-militariste simpliste (et pourtant justifié) tout au long des tomes. Mais ce ce sont des aspects qu'il faut savoir intégrer à la lecture de ce récit authentique et humain.
Gen d'Hiroshima, Keiji Nakazawa, Vertige Graphique 15/18 euros (selon les tomes en grand format, t.4 et t.6 indisponibles) et 9 euros pour les rééditions poche commencées en octobre 2007. Quatre tomes reparus.)
3 commentaires:
L'Enfer, Bjorn aux Enfers, Titus d'Enfer, à qui le tour ?!
J'essaierais de lire le premier tome, mais je crains de ne pas supporter longtemps le côté "très expressif" de la BD !
Je vais quand même essayer...
Tu veux une bande son?
Highway To Hell, Cowbows From Hell,Hell Awaits, The Number Of The Beast, et...Jazz From Hell.
Plus sérieusement, il faut vraiment passer outre le côté un peu "surjoué" et retenir la sincérité du récit.
Petite précision, Titus d'Enfer est une traduction très approximate euh approximative de Titus Groan, titre original de ce petit joyau.
I'll listen carefully to you, old devil !
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