Ces personnages sont englués dans un coin de l'Italie complètement asservis par le matraquage abrutissant des médias. Cette vie nauséabonde ainsi que leurs malheurs passés sont pourtant des circonstances atténuantes. L'auteur ne cache donc pas sa sympathie voire son affection pour ses personnages brutaux et antipathiques. Peut-être parce qu'ils sont tout simplement humains. Voici donc pourquoi le lecteur ne sait pas sur quel pied danser: doit-il les détester ou faire preuve de compassion? Et c'est cet équilibre frustrant qui le pousse à finir le livre.
Un roman noir brut et sans concessions ni illusions mais profondément humaniste.
Comme Dieu le veut, Niccolo Ammaniti, Grasset, 21,90 euros. Traduction de l'italien par Myriem Bouzaber.
Un roman noir brut et sans concessions ni illusions mais profondément humaniste.
Comme Dieu le veut, Niccolo Ammaniti, Grasset, 21,90 euros. Traduction de l'italien par Myriem Bouzaber.
2 commentaires:
je me permets d'ajouter un visuel (un livre de plus dans ma hotte!)
Merci pour le visuel.
Enregistrer un commentaire