"Rana Toad", ça se mange?

Nous sommes libraires de divers horizons, bibliovoraces friands de découvertes, ici pour partager!

mardi 12 août 2008

Comme promis...




(Petite précision: Oreillard est un chien)

Une belle journée d'été. Chaude mais supportable, à condition de rester assis et de reprendre son souffle à intervalles réguliers. Les deux hommes dans la plénitude de l'âge, attendant patiemment la fin de cette plénitude. Et dont l'attitude trahissait déjà quelque chose de sénile, de vermoulu et de moussu. Pendant un instant, tous deux disparurent dans l'ombre. Oreillard, en revanche fut illuminé par un rayon de lumière. Comme un saint. Ecoeuré, il se détourna.

Sale Cabot, Heinrich Steinfest (Phébus, coll. "Rayon Noir")
Traduit de l'allemand par Corinna Gepner.

3 commentaires:

Morgane Vasta a dit…

"Son regard sur moi, c'est le regard de quelqu'un qui sait que le blanc et le noir ne doivent jamais faire du gris mais vibrer en flirtant outrageusement l'un avec l'autre, ébahis par la soie d'un coup de langue qui toujours abolit le hasard."

"Finalement je ne sais pas si j'aime assez le monde pour tenter de m'y intégrer. j'ai Pris ma place au prix d'un effort surhumain mais une place qui fait l'économie des êtres."

Le théorème almodovar - Antoni Casas Ros (bon spas les meilleures mais j'ai pu mon carnet sous la main T.T)

Gilmoutsky a dit…

Tu veux pas les mettre en messages dans la catégorie Citations que j'ai créée tout spécialement?

Morgane Vasta a dit…

hmm quand ça dépotera un peu plus :)