Il est question de nuages et Virginie Latour commence à comprendre. Elle comprend qu'au début du dix-neuvième siècle quelques hommes anonymes et muets, disséminés dans toute l'Europe, ont levé les yeux vers le ciel. Ils ont regardé les nuages avec attention, avec respect même ; et, avec une sorte de piété tranquille, ils les ont aimés." Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacrés aux nuages. Pour classer sa bibliothèque, il engage Virginie Latour, une jeune femme, à qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leurs noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir s'ils étaient partout identiques, d'autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuées.
A l'instar de ce que l'on pourrait croire, La Théorie des Nuages n'est nullement un ouvrage romancé de vulgarisation scientifique. De grands savants il y en a, de cumulus, stratus et nimbus également, mais ceux, comme cette alchimie floconneuse au dessus de nos têtes, contés, divagués, parfois rêvés par Stéphane Audeguy.
Le roman évolue à un rythme lent et régulier, entre le passé d'Akira Kumo à Hiroshima ou se profila un jour un bien noir nuage, le présent de Virginie qui d'aucune passion va finalement apprendre à vivre et en troisième lieu ces anecdotes surprenantes et parfois pittoresques des pionniers des nuages.
Chemin faisant vers le XXème siècle, on s'arrête avec nostalgie sur le dernier savant rêveur qui parti de l'idée de cartographier la forme de nuages du monde, fini par immortaliser les chairs, au sein d'un mystérieux livre: le protocole Albercrombie.
Stéphane Audreguy en était alors à son premier roman, une histoire sensuelle et poétique des nuages qui se lit mieux à voix haute, au rythme de leurs passages dans le ciel.
A l'instar de ce que l'on pourrait croire, La Théorie des Nuages n'est nullement un ouvrage romancé de vulgarisation scientifique. De grands savants il y en a, de cumulus, stratus et nimbus également, mais ceux, comme cette alchimie floconneuse au dessus de nos têtes, contés, divagués, parfois rêvés par Stéphane Audeguy.
Le roman évolue à un rythme lent et régulier, entre le passé d'Akira Kumo à Hiroshima ou se profila un jour un bien noir nuage, le présent de Virginie qui d'aucune passion va finalement apprendre à vivre et en troisième lieu ces anecdotes surprenantes et parfois pittoresques des pionniers des nuages.
Chemin faisant vers le XXème siècle, on s'arrête avec nostalgie sur le dernier savant rêveur qui parti de l'idée de cartographier la forme de nuages du monde, fini par immortaliser les chairs, au sein d'un mystérieux livre: le protocole Albercrombie.
Stéphane Audreguy en était alors à son premier roman, une histoire sensuelle et poétique des nuages qui se lit mieux à voix haute, au rythme de leurs passages dans le ciel.
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