
A l'instar de ce que l'on pourrait croire, La Théorie des Nuages n'est nullement un ouvrage romancé de vulgarisation scientifique. De grands savants il y en a, de cumulus, stratus et nimbus également, mais ceux, comme cette alchimie floconneuse au dessus de nos têtes, contés, divagués, parfois rêvés par Stéphane Audeguy.
Le roman évolue à un rythme lent et régulier, entre le passé d'Akira Kumo à Hiroshima ou se profila un jour un bien noir nuage, le présent de Virginie qui d'aucune passion va finalement apprendre à vivre et en troisième lieu ces anecdotes surprenantes et parfois pittoresques des pionniers des nuages.
Chemin faisant vers le XXème siècle, on s'arrête avec nostalgie sur le dernier savant rêveur qui parti de l'idée de cartographier la forme de nuages du monde, fini par immortaliser les chairs, au sein d'un mystérieux livre: le protocole Albercrombie.
Stéphane Audreguy en était alors à son premier roman, une histoire sensuelle et poétique des nuages qui se lit mieux à voix haute, au rythme de leurs passages dans le ciel.
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