"Courir avec des ciseaux" est un roman autobiographique écrit par Augusten Burroughs, sorti aux US en 2002 et devenu Best Seller, traduit de l'américain par Christine Barbaste; une bonne critique du Matricule des Anges, une quatrième qui laisse présager un roman fort, une biographie qui retrace la vie d'un jeune adolescent vivant les Amériques des années 70.
Augusten a toujours su qu'il était différent. Mais différent de qui, de quoi ? De l'Amérique des années 70 ? De sa mère, complètement psychotique, qui se fait tripoter par la femme du pasteur en déclamant des poèmes ? De son père, alcoolique, qui testerait bien le couteau à pain sur la gorge de sa femme ? De son psy et tuteur légal, encore plus déjanté, qui lit l'avenir dans ses étrons, une Bible à la main ? Augusten verra bien. En attendant, il vit, tout simplement. Il pense à l'avenir. Il sera star, ou docteur, ou coiffeur. Il arrêtera de manger des croquettes pour chats. Ou pas. Récit d'une adolescence pas comme les autres dans une époque pas comme les autres.
Tout est raconté froidement, mais comment faire autrement? Comment supporter certains passages de cette vie sans préalablement annihiler toute émotion, de peur de devenir fou? Sans le moindre repère, à 13 ans Augusten a le droit de faire ce qui lui chante, de mener sa vie "d'adulte". Il doit également en supporter les conséquences. Les personnages issus de l'histoire sont tous déséquilibrés.
On y croit pas, on ose pas croire. Augusten Burroughs a vécu trop et je n'ose pas m'avancer dans la critique d'une histoire qui me dépasse, résultat mitigé.
Augusten a toujours su qu'il était différent. Mais différent de qui, de quoi ? De l'Amérique des années 70 ? De sa mère, complètement psychotique, qui se fait tripoter par la femme du pasteur en déclamant des poèmes ? De son père, alcoolique, qui testerait bien le couteau à pain sur la gorge de sa femme ? De son psy et tuteur légal, encore plus déjanté, qui lit l'avenir dans ses étrons, une Bible à la main ? Augusten verra bien. En attendant, il vit, tout simplement. Il pense à l'avenir. Il sera star, ou docteur, ou coiffeur. Il arrêtera de manger des croquettes pour chats. Ou pas. Récit d'une adolescence pas comme les autres dans une époque pas comme les autres.
Tout est raconté froidement, mais comment faire autrement? Comment supporter certains passages de cette vie sans préalablement annihiler toute émotion, de peur de devenir fou? Sans le moindre repère, à 13 ans Augusten a le droit de faire ce qui lui chante, de mener sa vie "d'adulte". Il doit également en supporter les conséquences. Les personnages issus de l'histoire sont tous déséquilibrés.
On y croit pas, on ose pas croire. Augusten Burroughs a vécu trop et je n'ose pas m'avancer dans la critique d'une histoire qui me dépasse, résultat mitigé.
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