J'ai lu ce livre en préparation d'une rencontre avec Marc de Gouvenain, directeur de plusieurs collections de langues étrangères chez Actes Sud. En temps que novice en littérature nordique je lui ai demandé de me conseiller quelques ouvrages de sa publication qu'il avait particulièrement appréciés. On en arrive à Bethsabee de Torgny Lindgren, traduit du suédois par Marc de Gouvenain lui même.
Bethsabee est une histoire transmise oralement à Lindgren par sa grand mère et qui va bien au delà de la simple aventure biblique.
Récapitulons: Bethsabee est une femme mariée à Urie, soldat hittite du roi David. Ce dernier tombe sous le charme de Bethsabee et pour l'avoir, envoie Urie à la mort. Bethsabee possédée par le roi David enfante de Salomon, qui devient roi à l'issue d'une lutte sans merci pour le pouvoir au sein de la famille royale.
Bethsabee incarne la féminité et au delà, elle s'établit par la ruse bien au dessus du roi et de dieu en décidant qui sera élu ou sacrifié. Pour Lindgren la bible s'écrit dans le sang de luttes intestines et le sacré n'a qu'un statut arbitraire; la réflexion philosophique qui émerge du récit n'a rien à envier à des ouvrages plus cartésiens.
Ce monument de la littérature suédoise a reçu le prix Fémina, premier grand prix chez Actes Sud en 1987.
Bethsabee est une histoire transmise oralement à Lindgren par sa grand mère et qui va bien au delà de la simple aventure biblique.
Récapitulons: Bethsabee est une femme mariée à Urie, soldat hittite du roi David. Ce dernier tombe sous le charme de Bethsabee et pour l'avoir, envoie Urie à la mort. Bethsabee possédée par le roi David enfante de Salomon, qui devient roi à l'issue d'une lutte sans merci pour le pouvoir au sein de la famille royale.
Bethsabee incarne la féminité et au delà, elle s'établit par la ruse bien au dessus du roi et de dieu en décidant qui sera élu ou sacrifié. Pour Lindgren la bible s'écrit dans le sang de luttes intestines et le sacré n'a qu'un statut arbitraire; la réflexion philosophique qui émerge du récit n'a rien à envier à des ouvrages plus cartésiens.
Ce monument de la littérature suédoise a reçu le prix Fémina, premier grand prix chez Actes Sud en 1987.
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