Le père de Gros Charlie n'était pas ordinaire : il était Anansi, le Dieu Araignée, l'esprit de rébellion, un dieu filou capable de renverser l'ordre social, de créer une fortune à partir de rien et de défier le diable... Un héritage bien encombrant ! Une mythologie moderne où l'on trouve une sombre prophétie, des désordres familiaux, des déceptions mystiques, et des oiseaux tueur. Sans oublier un citron vert.
Toujours dans l'univers d'"American Gods", "Anansi Boys", plus léger tout en restant mordant nous fait partager la vie de Gros Charlie, un américain expatrié à Londres qui mène une vie on ne peut plus normale..
Normale, banale, oui! jusqu'au jour ou le père de Gros Charlie, le dieu Anansi, casse sa pipe et laisse ce dernier avec un héritage bien plus que pesant.
Prenant et rebondissant ce roman de Neil Gaiman paru au Diable Vauvert (sorti en poche) n'est à mes yeux pas aussi fort que son prédécesseur dans le monde des dieux. Il garde pourtant son pesant de fous-rires et m'a éloigné pendant quelques heures de la monotonie des transports parisiens.
Normale, banale, oui! jusqu'au jour ou le père de Gros Charlie, le dieu Anansi, casse sa pipe et laisse ce dernier avec un héritage bien plus que pesant.
Prenant et rebondissant ce roman de Neil Gaiman paru au Diable Vauvert (sorti en poche) n'est à mes yeux pas aussi fort que son prédécesseur dans le monde des dieux. Il garde pourtant son pesant de fous-rires et m'a éloigné pendant quelques heures de la monotonie des transports parisiens.
Gros Charlie avait soif. Gros Charlie avait soif et mal à la tête. Gros Charlie avait soif et mal à la tête et un goût affreux dans la bouche et ses yeux étaient trop serrés dans leurs orbites et toutes ses dents l'élançaient et son estomac le brûlait et son dos lui faisait mal, grosso modo entre les genoux et le front, et son cerveau lui avait été arraché, remplacé par des boules de coton, des aiguilles et des épingles, raison pour laquelle il lui était douloureux de réfléchir, et ses yeux n'étaient pas seulement trop serrés dans leurs orbites mais ils s'étaient sans doute détachés au cours de la nuit, avant d'être remis en place à l'aide de clous de tapissier, et il remarqua soudain que tout ce qui dépassait le niveau sonore du délicat mouvement brownien des molécules d'air frottant les unes sur les autres dépassait également son seuil de douleur. Par ailleurs, il aurait voulu être mort. Chapitre : cinq : Dans lequel nous examinons les nombreuses conséquences d'une gueule de bois
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