"Rana Toad", ça se mange?

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lundi 8 février 2016

Scènes inaugurales - 3ème Partie (Tomes 7-9)

  Tome 7 - The Mystery of the fiery eye/Treize Bustes pour Auguste:

  The Mystery of the fiery eye/Treize Bustes pour Auguste commence dans la cour du Paradis de la Brocante. Il faut signaler que ce début se dénote, car il ne commence pas par un événement brutal comme Robert Arthur a souvent aimé le faire:
Illustration japonaise.
"It was a busy day at The Jones Salvage Yard. Mrs. Mathilda Jones was keeping her nephew Jupiter and his friends Bob and Pete on the jump. Seated in a wrought-iron garden chair outside the neat little cabin that served as her office, she watched the three boys working with an eagle eye. They were unloading the big salvage yard truck of the assorted objects Titus Jones had brought back from his most recent buying trip.
  "Jupiter!" she called now. "All those statues on the truck! You boys bring them over here and stand them in a row on this table. We'll make a nice display of them."
  She was referring to a number of plaster heads of famous people which lay carefully bedded down on some canvas in the back of the truck. Technically they were not really statues, but busts. About half life-size, they showed only the head and shoulders. They were the kind of sculptures sometimes seen on pedestals in museums and libraries."

  "Ce jour-là, une activité fiévreuse régnait dans la cour de l'entrepôt de bric-à-brac connu sous le nom de Paradis de la Brocante. Mme Mathilda Jones, la patronne, avait donné de quoi s'occuper à son neveu Hannibal et ses amis Bob et Peter. Installée sur une chaise de jardin en fer gorgé, devant la porte de la petite pièce bien ordonnée qui lui servait de bureau, elle surveillait les trois garçons de son œil d'aigle. Hannibal et ses camarades étaient en train de décharger la plus grosse des deux camionnettes du Paradis. Elle était pleine d'objets hétéroclites que Titus Jones avait acquis au cours d'une récente tournée.
  "Hannibal! s'écria soudain Mme Jones. Tu vois ces statues, sous la bâche du fond? Descendez-les avec précaution et alignez-les sur cette table, bien en ordre. Je voudrais les examiner de près."
  Elle faisait allusion à un certain nombre de figures de plâtre représentant des hommes illustres, que l'on avait déposées sur des sacs, tout au fond de la camionnette. A proprement parler, ce n'était pas là des statues mais des bustes, semblables à ceux que l'on voit ordinairement dans les écoles et les bibliothèques, sur un piédestal ou sur une console."

Tome 8 - The Mystery of the Silver Spider/Une Araignée appelée à régner:

  Le début de The Mystery of the Silver Spider/Une Araignée appelée à régner, on l'apprend plus loin que dans cet extrait, se déroule juste après la visite de Jupiter/Hannibal, Peter et Bob à Alfred Hitchcock pour lui relater leur enquête précédente. On peut donc supposer que c'est le lendemain ou le surlendemain de la fin du septième tome. La scène ci dessous est plutôt similaire à la scène de The Mystery of the Stuttering Parrot/Le Perroquet qui bégayait où les jeunes détectives et leur chauffeur font la rencontre d'Huganay, le trafiquant d'art français. Cela commence un peu brutalement, c'est-à-dire, un accident manqué de peu et une exclamation de Bob (je n'utiliserai pas ces même lignes dans la série d'articles consacrée à Warrington/Worthington):

"Look out!" Bob Andrews cried.
  "Watch it, Worthington!" echoed Pete Crenshaw.
  Worthington, at the wheel of the big gold plated Rolls-Royce, jammed on the brakes and The Three Investigators tumbled into a heap in the rear of the car. The Rolls-Royce screamed to a stop scarcely an inch from the side of a gleaming, low-slung limousine.
  Instantly several men swarmed out of the limousine. As Worthington descended from the driver's seat, they surrounded him, jabbering excitedly in some strange language. Worthington ignored them. He approached the other car and spoke sternly to the chauffeur, resplendent in a red uniform with gold braid.
  "My man," Worthington said, "you ignored a stop sign. You almost wrecked us both. It was clearly your fault, for I had right of way."
  "Prince Djaro always has the right of way," the other chauffeur answered loftily. He pronounced the name Jar-o. "Others must not get in his way."
Jacques Poirier, 1972.
  "Attention! hurla Bob Andy.
  -Gare, Warrington!" cria de son côté Peter Crentch.
  Warrington, qui pilotait la grosse Rolls-Royce plaquée or, freina à mort. A l'arrière de la voiture, les Trois jeunes détectives, déséquilibrés, dégringolèrent de la banquette et tombèrent les uns sur les autres. La Rolls, dans un horrible grincement, finit par s'arrêter à quelques centimètres à peine d'une somptueuse limousine.
  Immédiatement, plusieurs hommes descendirent de celle-ci et se précipitèrent vers Warrington qui, de son côté, avais mis pied à terre. Faisant de grands gestes avec les mains, ils commencèrent à déverser un flot de paroles en un langage inconnu. Warrington ne leur accorda même pas un regard. S'approchant de l'autre véhicule, il apostropha le chauffeur, vêtu d'une ahurissante livré rouge et or.
  "Alors mon ami, dit Warrington, on ignore le signal "Stop"? Savez-vous que vous avez failli provoquer un grave accident? Vous êtes dans votre tort, car j'avais la priorité.
  -Le prince Djaro a toujours la priorité! répliqua l'autre chauffeur d'un ton arrogant. Les gens doivent veiller à ne pas se mettre sur sa route."

Tome 9 - The Mystery of the Screaming Clock/Les Douze Pendules de Théodule:

  Dans The Mystery of the Screaming Clock/Les Douze Pendules de Théodule, on retrouve le même genre d'entame sonore appréciée par l'auteur:

"The clock screamed.
  It was the scream of a woman in mortal terror. It started at a low pitch, then went higher and higher until it hurt Jupiter's ears. A shiver ran down his back. It was the most terrifying sound he had ever heard.
  And yet it was just an old-fashioned electric alarm clock. Jupiter had merely plugged it in to see if it would run. The next thing he knew it was screaming at him.
  Jupiter grabbed the clock's electric cord and pulled it out of the socket. The scream stopped. Jupiter let out his breath with a gasp of relief. The sound of a clock screaming like a woman had been rather unnerving.
  Running feet sounded behing him. Bob Andrews and Pete Crenshaw, who had been working in the front part of The Jones Salvage Yard, skidded to a stop beside him."
 
Jacques Poirier, 1972.
  "Le réveil hurla. C'était le hurlement d'une femme en prise à une terreur mortelle. Un hurlement qui commença très bas, puis monta, monta... et perça finalement les tympans d'Hannibal. Celui-ci sentit un frisson lui parcourir le dos. Il n'avait jamais rien entendu d'aussi terrifiant.
  Pourtant, il ne s'agissait que d'un vieux réveil électrique passablement démodé. Hannibal s'était contenté de la brancher, histoire de voir s'il fonctionnait.Résultat: ce hurlement en pleine figure!
  Il s'empressa de retirer la prise de courant. Le hurlement cessa. Hannibal poussa un soupir de soulagement. La déchirante voix de femme qui jaillissait de ce réveil avait de quoi vous faire perdre la boule!
  Soudain, Hannibal entendit des pas précipités. Bob Andy et Peter Crentch, qui travaillaient dans la cour du Paradis de la Brocante, s'arrêtèrent près de lui en dérapant sur le sol."

The Mystery of the fiery eye/Treize Bustes pour Auguste, The Mystery of the Silver Spider/Une Araignée appelée à régner (Traduit de l'américain par Claude Voilier), The Mystery of the Screaming Clock/Les Douze Pendules de Théodule (Traduit par Jean Muray), Robert Arthur.

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