The Gift a initialement été publié en 1997 et à été nominé aux World Fantasy Award.
Tout commence à bord d’un navire où des marins d’un autre temps trouvent prisonnier dans leurs filets le cadavre d’une jeune fille. A la nuit tombée, un conteur leur entame un récit qui durera jusqu’à l’aube. C’est sur un ton étrange et parfois difficile à suivre que débute Le don. C’est une histoire dans une histoire, qui elle-même recèlera d’autres histoires. Il y aura notamment trois histoires, celle de l’Huissier de la nuit, celle du jeune garçon Tim et celle du roi Simon.
J’avoue qu’il me fut difficile de rentrer dans le récit, de par le trop grand nombre de thèmes et personnages développés ; mais aussi à cause de la narration parfois confuse (le passage d’un récit à l’autre n’est pas toujours évident, peut-être une histoire de traduction).
Cependant, une fois plongé dans cette toile, on se laisse happer facilement, en fin de compte. Derrière des histoires de sorcellerie et de magie transparaissent des quêtes intérieures. L’apprentissage de la vie, la passage à l’âge adulte, les relations amoureuses, les relations mères-enfant, etc. Tout cela transparaît clairement à la fin, surprenante d’ailleurs. Pour ma part, je regrette la toute fin, trop naïve, presque Disney.
Le don, pourrait être un récit sans fin. Peu importe les personnages ou l’époque (comme le montre ce passage futuriste vécu par Tim), Le don est un message que Patrick O’Leary a transmis à sa manière, pleine de magie.
Patrick O'Leary, Traduit par Nathalie Mège, Éditions Mnemos, 2010, 252 pages.
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