L'une est retrouvée la gorge tranchée, l'autre violée et étouffée dans un vieux labyrinthe de baraquements.
Deux meurtres terribles, deux enquêtes qui progressent, de révélations en rebondissements, deux équipes aux passés lourds, voilà les ingrédients d'un bon polar à la Peter Robinson.
C'était mon premier, alors évidement, j'ai eu du retard à rattraper, du côté de l'histoire de Banks et d'Annie, les deux commissaires et de leurs affaires précédentes.
Mais ça n'a rien ôté au plaisir du cheminement: on prospecte, on croit avoir trouvé les meurtriers, et paf, un nouvel élément inattendu et ça repart!
Et puis j'ai beaucoup aimé ces descriptions minutieuses dans lesquelles on se projette aisément:
"La nuit venait de tomber quand Annie se retrouva à flâner sur le port de Whitby, passant sur le petit pont reliant les deux rives et le tableau noir où s'affichaient les horaires des marées. Les guirlandes lumineuses du pont s'étaient allumées et formaient un halo rouge et jaune dans la brume. Elles se reflétaient, en se balançant, dans les courants de la marée descendante. Des bateaux de pêche étaient couchés dans la vase, penchés. Leurs mâts étaient inclinés en direction de la lumière évanescente et cliquetaient sous la brise. Une lune spectrale était tout juste visible du côté de la mer, au dessus des volutes de brume. Ça sentait l'iode et le poisson mort. Il faisait frisquet, et Annie se félicita d'avoir mis son manteau de laine et une étole." ..
Un bon polar dans lequel je me suis immergée (même si j'avais deviné la fin une centaine de pages plus tôt grace à mon extraordinaire flair! buahaha!)
Deux meurtres terribles, deux enquêtes qui progressent, de révélations en rebondissements, deux équipes aux passés lourds, voilà les ingrédients d'un bon polar à la Peter Robinson.
C'était mon premier, alors évidement, j'ai eu du retard à rattraper, du côté de l'histoire de Banks et d'Annie, les deux commissaires et de leurs affaires précédentes.
Mais ça n'a rien ôté au plaisir du cheminement: on prospecte, on croit avoir trouvé les meurtriers, et paf, un nouvel élément inattendu et ça repart!
Et puis j'ai beaucoup aimé ces descriptions minutieuses dans lesquelles on se projette aisément:
"La nuit venait de tomber quand Annie se retrouva à flâner sur le port de Whitby, passant sur le petit pont reliant les deux rives et le tableau noir où s'affichaient les horaires des marées. Les guirlandes lumineuses du pont s'étaient allumées et formaient un halo rouge et jaune dans la brume. Elles se reflétaient, en se balançant, dans les courants de la marée descendante. Des bateaux de pêche étaient couchés dans la vase, penchés. Leurs mâts étaient inclinés en direction de la lumière évanescente et cliquetaient sous la brise. Une lune spectrale était tout juste visible du côté de la mer, au dessus des volutes de brume. Ça sentait l'iode et le poisson mort. Il faisait frisquet, et Annie se félicita d'avoir mis son manteau de laine et une étole." ..
Un bon polar dans lequel je me suis immergée (même si j'avais deviné la fin une centaine de pages plus tôt grace à mon extraordinaire flair! buahaha!)
L'amie du diable, Pieter Robinson, Albin Michel traduit par Valérie Malfoy
1 commentaire:
Bonjour, j'ai lu de nombreux romans de Peter Robinson et l'Amie du diable est celui qui m'a le moins plu. J'ai même été déçue. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, on a l'impression que c'est une suite d'un roman précédent. Je préfère Saison sèche ou d'autres (voir mon billet du 29/01/09). Bonne fin d'après-midi.
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