Parfois, des chiens errants se faufilaient dans la clairière, reniflaient les détritus et choisissaient un endroit propice pour lever la patte. Lorsqu'on jetait des pierres autour d'eux, ils croyaient brusquement en Dieu.
J'ai continué de mystifier les chiens jusqu'à ce qu'un cabot poussiérieux m'aperçoive enfin. Quelque chose dans son regard semblait dire: "A-ha!", comme si ma présence, pour une fois visible, le délivrait du mytère qui le taraudait depuis longtemps. Il passerait le mot.
Quatre saisons à Mohawk, Richard Russo, 10/18. Traduction de l'américain par Jean-Luc Piningre.
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