Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L'aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout., Mais pour quelle victoire ?
Dans une société ou la TV réalité prends une place dominante, ou la population regarde d'un œil avide l'évolution de quelques uns dans un aquarium, ce roman signé Richard Bachman aka Stephen King prend tout son sens. Le plus surprenant dans ce périple haletant c'est que nous lecteur prenons place au milieu de cette foule qui moralement est si repoussante: on veut savoir qui continue à marcher et qui va crever.
Traduit de l'anglais pas France-Marie Watkins (poche ldp), ce roman fait sonner le glas sur le devenir de notre société et met à nu nos penchants les plus bas pour la mort et la déchéance des autres.
Dans une société ou la TV réalité prends une place dominante, ou la population regarde d'un œil avide l'évolution de quelques uns dans un aquarium, ce roman signé Richard Bachman aka Stephen King prend tout son sens. Le plus surprenant dans ce périple haletant c'est que nous lecteur prenons place au milieu de cette foule qui moralement est si repoussante: on veut savoir qui continue à marcher et qui va crever.
Traduit de l'anglais pas France-Marie Watkins (poche ldp), ce roman fait sonner le glas sur le devenir de notre société et met à nu nos penchants les plus bas pour la mort et la déchéance des autres.
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