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samedi 26 juillet 2008

Les larmes de l'assassin

L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo. C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.

Les larmes de l'assassin, Anne Laure Bondoux - Bayard

Au Chili, dans un contexte humain difficile, un assassin et un enfant tentent de bâtir une famille sur les ruines et le sang de leur passé. L'être humain est il capable de changer sa nature? Noir et poétique, ce roman fait naitre l'émotion chez l'ado mais aussi chez le lecteur adulte, en témoigne la qualité littéraire du texte.

Si je n'en conseillais que peu, il ferait parti de ceux-la.

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